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Aux limites de la raison ...
Il y a des moments où les pensées, les envies, les pulsions, frisent avec les limites de la raison ...
et si la déraison l'emportait et que l'on saute le pas ?
Si sur un coup de tête, une sorte de coup de folie, on décidait de se laisser tenter, de faire une chose déraisonnable en se foutant totalement des conséquences ...
Il y a des tentations qui vous chatouillent, qui vous grattent, qui démangent si fort, que des fois on se dit "pourquoi pas ?" ...
Mais contrairement à certains dont l'ambition n'a d'égal que le ridicule dont ils sont capables, vous vous retenez, vous réfreinez cette envie violente, qui pourrait être salvatrice tout autant que fatidique ...
Mais combien de temps est-on capable de résister ?
On se dit que ce pourrait être la solution, peut être ...
Mais sans vraiment savoir pourquoi on se dit que ce n'est pas raisonnable, mais qui sait si en fait ce n'est pas la solution la plus raisonnable ?
Radicale, définitive, violente, mais peut être est-ce la solution ...
Elle me taraude depuis un moment.
J'ai beau savoir que cela serait un déchirement, je ne peux m'empêcher d'y voir le seul espoir qu'il me reste.
C'est surement la peur qui me retient.
Car si je basculais maintenant, cela n'aboutirait à rien, car l'aventure serait courte et auto-destructrice.
Pourtant l'envie est là, forte, plus forte chaque jour ...
Une folie de liberté ...
Partir sans se retourner, tout laisser, tout plaquer ...
... marcher jusqu'au bout de mes forces, jusqu'à l'épuisement, laisser faire le hasard et m'arrêter là où mes forces m'abandonneront.
Tout perdre jusqu'à mon identité, renaitre ailleurs.
Effacer l'ardoise du passé en espérant un mieux ailleurs.
Suis-je assez fort pour cela ?
Je ne sais que penser de ces envies qui me prennent.
Le monde part à volo et je suis là, à ne penser qu'à moi égoïstement, certes je ne peux rien faire pour arrêter la dérive Humaine, mais cela me permettrait-il de véritablement m'en sortir ?
Aurais-je ainsi l'opportunité d'avoir une utilité ? A qui ? A quoi ?
Bien des questions qui fusent, des réponses plus ou moins crédibles ...
... mais surtout des doutes.
Quitte à ne plus pouvoir compter que sur moi, pourquoi garder un carcan que je ne maitrise pas ?
Comment savoir si cela me permettrait de retrouver ma totale liberté ?
J'ai compris depuis peu que je vais devoir continuer sans ce qui me rassure, que mes peurs seront mes compagnes pour ce qui me reste à vivre, alors pourquoi pas tout remettre en question ?
Des doutes, encore des doutes ...
A quand le basculement dans la folie ?
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Commentaires
1Le Poussin
Dimanche 16 Décembre 2012 à 11:58
tsst tsst on se clame là...on metes ses idées noires de côté mon Maxi...ca va pas de me faire peur ainsi ! des bises
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Epidémiologie
Pandémie depuis le 11/03/2011 : 238825
Pandémie du jour : 28
Radiothérapie
Expositions totales : 521562
Expositions du jour : 29
Activité médicale
Malades en salle de soins : 1
Affluence maximale : 83
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et en plus
et je signe.
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Je lance le manifeste pour l’égaylité, alors si tu es d’accord avec moi colle ce manifeste sur ton blog.
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Je suis citoyen français, citoyen européen et citoyen du monde et je ne demande qu’à avoir les droits et les devoirs auxquels j’ai le droit de prétendre. Ma culture est française et j’aime les garçons.
Pour moi, le fait d’aimer les garçons n’est pas un choix, c’est un goût au même titre que j’aime les bons vins, certains films ou certains livres.
Je ne me considère pas différent d’un hétéro, je n’ai juste pas le même goût que lui en matière de partenaire sexuel.
Or, lorsque l’on met en avant une CULTURE GAY (qui a parfaitement le droit d’exister au même titre que n’importe quel courant artistique comme la culture punk, gothique ou autres …) comme l’unique CULTURE qui représente ce que sont tous les gays, je m’insurge. Car on confond tout.
Je ne veux pas d’un droit à la différence, je ne suis pas différent de tout autre être humain. Je veux un droit à la l’indifférence, c'est-à-dire pouvoir tenir la main d’un garçon ou l’embrasser dans la rue sans être regardé comme un extra-terrestre, c'est-à-dire vivre ma vie comme je l’entends sans avoir à crier sur les toits que je préfère les garçons.
Je ne veux pas être considéré comme faisant partie d’une minorité, je veux juste être considéré pour ce que je suis, c'est-à-dire un homme, un citoyen, ma préférence sexuelle ne faisant pas de moi ce que je suis elle n’a pas à me différencier de tout autre homme, et c’est à ce titre que je dois avoir le droit de pouvoir me marier, adopter …
Certes, les associations ont utilisé la provocation afin que l’on puisse se faire entendre et c’était le seul moyen pour y arriver, mais aujourd’hui, à ce que je sache on a le droit à la parole, alors autant l’utiliser pour se faire entendre.
Alors que le combat se pose sur la défense de nos droits à être considéré comme les autres et non plus à nous différencier, car en cherchant à marquer une différence, on s’auto-guettoïse, on se colle une étiquette qui n’est que perche tendue à ceux qui nous haïssent justement parce que l’on est différent d’eux, comme si la préférence sexuelle était le seul critère qui fait qu’on est normal alors que c’est encore le plus tabou des sujets.
Oui, je suis gay et non je me reconnais pas dans le discours des associations de défenses des droits des gays. Le monde a changé, on peut aujourd’hui ouvertement parler pour défendre nos droits, alors ne gâchons pas nos chances en se positionnant sur un vecteur d’image qui ne fait que renforcer le naturel de l’homme à savoir la peur de ce qui est différent.
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