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Communion à distance ...
Au moment où vous lirez ces lignes, je ne serai plus ....
... à Paris, mais sur la route.
Vous avez eu peur ?
Au moment où j'écris ces lignes, je suis en plein dans les derniers préparatifs ...
Plus qu'un peu de ménage, quelques papiers administratifs à traiter et mon sac à remplir et je pourrais mettre les voiles demain (enfin aujourd'hui pour vous ! Oui, je sais, je joue avec le temps, mais n'allez pas croire pour autant que je me prends pour Dieu ! Vous savez pourtant bien ce que j'en pense ...).
Ce matin (donc hier pour vous !) alors que je finalisais le remplissage alimentaire pour que mes colocataires ne meurent pas de faim pendant mes deux semaines de liberté, j'ai été saisi d'une étrange sensation nostalgique alors que j'étais dans ma voiture ...
La musique de Phil Collins sortait de mon auto-radio, pour emplir l'habitacle de ses notes qui m'emportent systématiquement, et me sont revenus en mémoire ces merveilleux moments de communion à distance que j'ai eu le bonheur de partager avec lui il y a quelques années.
A cette époque nous nous aimions d'une folle passion et lorsque nous étions séparés par les 800 et quelques kilomètres géographiques, nous avions des rendez-vous pendant lesquels nous communiions main dans la main malgré la distance ...
Ces moments étaient plus forts encore que ceux que nous partagions par le biais d'internet (je vous rassure lorsque la distance entre nous était de 0 millimètre, c'était autre chose ! Hein !).
A l'heure prévue, j'étais allongé dans l'herbe du jardin, le casque de mon MP3 sur les oreilles et j'écoutais toujours cette chanson ...
(Je vous donne le truc pour comprendre,
je n'ai pas un niveau d'anglais suffisant pour tout comprendre dans le texte,
alors y'a que le titre qui compte
et chez Phil Collins les titres ont toujours collés
parfaitement à mes sentiments et sensations)
celle-la qui ce matin, m'a téléportée dans mes souvenirs ...
Je le savais allongé quelques part à 800 kilomètres de moi, mais nous étions en communion par le ciel et les quelques filets de nuages que nous regardions ensemble.
Chaque fois, comme par magie, nous avions la même vision, la même impression de formes de ses volutes flottant si haut dans le ciel, un peu comme s'ils se débrouillaient pour être visibles de nous deux simultanément.
Je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi fort que pendant ces moments là ...
Alors forcément, je me suis retrouvé plongé à l'époque difficile où mon cœur brisé passait son temps à me dire ...
et me faisait espérer ...
et même si aujourd'hui mes sentiments envers lui ne sont plus les mêmes, il a tellement compté dans ma vie que je pourrais lui dire avec certitude que même si un jour j'ai la chance de pouvoir aimer de nouveau, jamais ...
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et en plus
et je signe.
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Je lance le manifeste pour l’égaylité, alors si tu es d’accord avec moi colle ce manifeste sur ton blog.
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Je suis citoyen français, citoyen européen et citoyen du monde et je ne demande qu’à avoir les droits et les devoirs auxquels j’ai le droit de prétendre. Ma culture est française et j’aime les garçons.
Pour moi, le fait d’aimer les garçons n’est pas un choix, c’est un goût au même titre que j’aime les bons vins, certains films ou certains livres.
Je ne me considère pas différent d’un hétéro, je n’ai juste pas le même goût que lui en matière de partenaire sexuel.
Or, lorsque l’on met en avant une CULTURE GAY (qui a parfaitement le droit d’exister au même titre que n’importe quel courant artistique comme la culture punk, gothique ou autres …) comme l’unique CULTURE qui représente ce que sont tous les gays, je m’insurge. Car on confond tout.
Je ne veux pas d’un droit à la différence, je ne suis pas différent de tout autre être humain. Je veux un droit à la l’indifférence, c'est-à-dire pouvoir tenir la main d’un garçon ou l’embrasser dans la rue sans être regardé comme un extra-terrestre, c'est-à-dire vivre ma vie comme je l’entends sans avoir à crier sur les toits que je préfère les garçons.
Je ne veux pas être considéré comme faisant partie d’une minorité, je veux juste être considéré pour ce que je suis, c'est-à-dire un homme, un citoyen, ma préférence sexuelle ne faisant pas de moi ce que je suis elle n’a pas à me différencier de tout autre homme, et c’est à ce titre que je dois avoir le droit de pouvoir me marier, adopter …
Certes, les associations ont utilisé la provocation afin que l’on puisse se faire entendre et c’était le seul moyen pour y arriver, mais aujourd’hui, à ce que je sache on a le droit à la parole, alors autant l’utiliser pour se faire entendre.
Alors que le combat se pose sur la défense de nos droits à être considéré comme les autres et non plus à nous différencier, car en cherchant à marquer une différence, on s’auto-guettoïse, on se colle une étiquette qui n’est que perche tendue à ceux qui nous haïssent justement parce que l’on est différent d’eux, comme si la préférence sexuelle était le seul critère qui fait qu’on est normal alors que c’est encore le plus tabou des sujets.
Oui, je suis gay et non je me reconnais pas dans le discours des associations de défenses des droits des gays. Le monde a changé, on peut aujourd’hui ouvertement parler pour défendre nos droits, alors ne gâchons pas nos chances en se positionnant sur un vecteur d’image qui ne fait que renforcer le naturel de l’homme à savoir la peur de ce qui est différent.
Ils adhèrent ou en parlent
N'hésitez pas à me signaler
ceux que vous trouverez
pour que je les rajoute ici.
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Je m'attendais à recevoir des plaintes en cascades pour vous avoir fait peur et RIEN !
La vieillerie galopante me ferait-elle perdre ce charme qui m'est propre et qui vous envoute et vous ensorcèle ?