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Des mots et des mots ...
A peine arrivé que je passe direct en mode déconnecté ...
C'est incroyable à quel point, il est tout aussi facile qu'agréable de sortir de la monotonie des sentiers battus ordinaires dès que l'on est transposé dans un environnement différent de son quotidien ...
C'est probablement ça l'effet "vacances" ...
Après un voyage sans encombre, 800 kilomètres avalés tranquillement et quasiment seul sur la route, à mon rythme, sans me presser, avec pour seul but d'arriver ...
... j'ai posé mon sac, mon rythme habituel, mes habitudes bonnes ou mauvaises et je me déconnecte.
Presque 48 heures s'écoulent avant que je ne pense à connecter mon PC ou à consulter la messagerie de mon téléphone ...
... moment de liberté hors du temps ...
Seules envies, seuls objectifs, prendre le temps, prendre mon temps, prendre du temps pour moi ...
Faire selon l'envie, l'instinct, sans obligation, sans contrainte, juste être égoïste et profiter de ce moment de liberté ...
Je n'avais qu'une envie, me jeter sur lui, prendre en main ce que je savais être une source de plaisir pendant ce moment d'intimité que nous allions partager ...
... alors immanquablement, je me suis jeté sur lui et je l'ai dévoré.
Comme chaque fois, avec lui, je me suis laissé emporter, je l'ai laissé jouer avec moi, mes sensations, mes impressions, mes inquiétudes, ma curiosité, ma patience et mon impatience ...
Lui, c'est Guillaume Musso et le dernier de ses romans que j'avais acheté il y a quelques semaines sachant que je mettrais à profit ce temps qui m'est donné pour le lire ...
Certains diront que c'est du roman de gare avec un air et un ton dédaigneux et péjoratif ...
Certes, ce n'est pas de la "grande littérature" ...
Ce garçon a une recette simple composée d'un homme et d'une femme, d'un ou deux autres personnages, de méchants mafieux et de "gentils" policiers ou agents du FBI ...
... un terrain de jeu privilégié New York et des voyages imprévus, des destins qui se croisent, l'amour, des histoires totalement improbables mais pas impossibles, le hasard des rencontres et des coïncidences ...
Et j'aime ça.
Tout comme Amélie Nothomb ou J K Rowling, dans des registres totalement différents, ils ont ce don, ce talent, de savoir poser des mots les uns à côté des autres et grâce à eux de t'ouvrir la porte d'un monde parallèle dans lequel ils t'emmènent ...
... un monde dans lequel tu t'abandonne et tu laisse le quotidien, tes soucis sur le pas de la porte qu'ils te font franchir ...
Dès les premiers mots, ils te prennent par la main et t'ouvrent la porte de cet univers délirant, improbable, loufoque, décalé ou totalement imaginaire, qu'ils ont construit et partagé ...
et moi, j'aime ça ...
parce qu'après tout, un livre doit rester un divertissement ...
et ils sont rares ceux qui arrivent à m'emporter de telle façon que je ne puisse m'empêcher de lire tous leurs romans ...
Si vous voulez tout savoir, ma prochaine évasion, que j'avais acheté en même temps, c'est ça
et je vais me mettre en quete d'une version poche de
parce que ça fait du bien de quitter pendant quelques heures ce monde de fou ...
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Commentaires
1PQMercredi 17 Avril 2013 à 19:02En lisant ton post je me suis dit il a un mec il me l'avait caché mais Musso c est pareil qu'un mec quand on en tient un on ne le lache pas
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Epidémiologie
Pandémie depuis le 11/03/2011 : 238881
Pandémie du jour : 9
Radiothérapie
Expositions totales : 521624
Expositions du jour : 10
Activité médicale
Malades en salle de soins : 1
Affluence maximale : 83
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et en plus
et je signe.
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Je lance le manifeste pour l’égaylité, alors si tu es d’accord avec moi colle ce manifeste sur ton blog.
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Je suis citoyen français, citoyen européen et citoyen du monde et je ne demande qu’à avoir les droits et les devoirs auxquels j’ai le droit de prétendre. Ma culture est française et j’aime les garçons.
Pour moi, le fait d’aimer les garçons n’est pas un choix, c’est un goût au même titre que j’aime les bons vins, certains films ou certains livres.
Je ne me considère pas différent d’un hétéro, je n’ai juste pas le même goût que lui en matière de partenaire sexuel.
Or, lorsque l’on met en avant une CULTURE GAY (qui a parfaitement le droit d’exister au même titre que n’importe quel courant artistique comme la culture punk, gothique ou autres …) comme l’unique CULTURE qui représente ce que sont tous les gays, je m’insurge. Car on confond tout.
Je ne veux pas d’un droit à la différence, je ne suis pas différent de tout autre être humain. Je veux un droit à la l’indifférence, c'est-à-dire pouvoir tenir la main d’un garçon ou l’embrasser dans la rue sans être regardé comme un extra-terrestre, c'est-à-dire vivre ma vie comme je l’entends sans avoir à crier sur les toits que je préfère les garçons.
Je ne veux pas être considéré comme faisant partie d’une minorité, je veux juste être considéré pour ce que je suis, c'est-à-dire un homme, un citoyen, ma préférence sexuelle ne faisant pas de moi ce que je suis elle n’a pas à me différencier de tout autre homme, et c’est à ce titre que je dois avoir le droit de pouvoir me marier, adopter …
Certes, les associations ont utilisé la provocation afin que l’on puisse se faire entendre et c’était le seul moyen pour y arriver, mais aujourd’hui, à ce que je sache on a le droit à la parole, alors autant l’utiliser pour se faire entendre.
Alors que le combat se pose sur la défense de nos droits à être considéré comme les autres et non plus à nous différencier, car en cherchant à marquer une différence, on s’auto-guettoïse, on se colle une étiquette qui n’est que perche tendue à ceux qui nous haïssent justement parce que l’on est différent d’eux, comme si la préférence sexuelle était le seul critère qui fait qu’on est normal alors que c’est encore le plus tabou des sujets.
Oui, je suis gay et non je me reconnais pas dans le discours des associations de défenses des droits des gays. Le monde a changé, on peut aujourd’hui ouvertement parler pour défendre nos droits, alors ne gâchons pas nos chances en se positionnant sur un vecteur d’image qui ne fait que renforcer le naturel de l’homme à savoir la peur de ce qui est différent.
Ils adhèrent ou en parlent
N'hésitez pas à me signaler
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