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Désordonné ...
Un peu flagadaga ces temps-ci ...
Non pas que ça aille mal.
Tout est juste un peu flou ou pas très clair.
Ma vie est un peu comme ce post, sans véritable but, ni structure, un peu perdue.
Il y a certaines personnes que j'aime et que je sens s'éloigner sans savoir pourquoi et je n'ose pas intervenir de peur de déranger ...
... comme une impression de gêner ...
... on les sens s'enfoncer, se perdre peut être ...
... et toujours cette impression d'oubli que je suis là aussi pour les mauvais moments, comme si je n'étais qu'un joyeux luron à ne sortir que pour faire le pitre à la veillée, et encore quand il n'y en a pas d'autre disponible ...
... alors, j'attends, j'espère ...
Il y a cette animosité malsaine qui traîne partout, cette haîne que l'on sent, que l'on lit, et qui n'épargne ni les uns et les autres ...
... société décadente, qui s'insinue chaque jour un peu plus dans la vie privée de chacun, qui se permet de juger tout et tous, sans même attendre les résultats des actions de chacun, au mépris de tous les principes de bases et notamment le respect de l'autre ...
... ces vies qu'on étale, qu'on piétine, qu'on détruit, pour avoir quelques secondes de gloire éphémère et sans intérêt ...
... cette impression d'être de plus en plus étranger à ces gens qu'on dit Humains et qui nous entourent, nous épient, nous scrutent, qui nous désignent coupables avant même d'être suspect, sans même imaginer que l'on puisse être innocent ...
... et la présomption d'innocence dans tout ça ?
Il y a cette facilité déconcertante de pouvoir oeuvrer incognito en se cachant derrière un écran en donnant de faux espoirs ou en rigolant de la détresse des autres ...
Où est mon vaisseau que je reparte dans ma galaxie ?
Plus le temps passe, plus j'ai honte de faire partie de cette race qui se nomme elle-même Humaine et qui perd chaque jour toutes les valeurs de base qui font que l'on peut vivre en communauté et en bonne entente.
A quand le grand cataclysme qui rapprochera tout le monde, après la souffrance et la douleur, pour pouvoir juste survivre ?
Un peu comme si la seule sortie possible de cette spirale infernale ne pouvait être qu'un film catastrophe à grand budget hollywoodien ...
Rien ne va plus !
Et pourtant on est pas au casino, quoique ...
Heureusement, il y a toujours des gens qui sont là, qui mettent de temps en temps un peu de soleil dans la vie, pour un moment, une soirée, et ça permet de tenir, de résister.
Alors, vivement samedi ...
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Commentaires
1PQLundi 17 Septembre 2012 à 23:23Je te sens morose un peu comme si septembre infuait sur ton moral . Remarque je connais cela aussi un jour sur deux heureusement que ces temps derniers, le boulot me prends beaucoup de temps et me laisse peu d energie pour le reste.
Si cela se trouve tu est trop sensible un peu comme moi et dieu sait que cela fait mal parfois ..
Normalement je sors avec mon " mari " cette semaine je crois qu'il faudra que tu sois des notres...
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Epidémiologie
Pandémie depuis le 11/03/2011 : 239102
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Radiothérapie
Expositions totales : 521884
Expositions du jour : 270
Activité médicale
Malades en salle de soins : 1
Affluence maximale : 83
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et en plus
et je signe.
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Je lance le manifeste pour l’égaylité, alors si tu es d’accord avec moi colle ce manifeste sur ton blog.
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Je suis citoyen français, citoyen européen et citoyen du monde et je ne demande qu’à avoir les droits et les devoirs auxquels j’ai le droit de prétendre. Ma culture est française et j’aime les garçons.
Pour moi, le fait d’aimer les garçons n’est pas un choix, c’est un goût au même titre que j’aime les bons vins, certains films ou certains livres.
Je ne me considère pas différent d’un hétéro, je n’ai juste pas le même goût que lui en matière de partenaire sexuel.
Or, lorsque l’on met en avant une CULTURE GAY (qui a parfaitement le droit d’exister au même titre que n’importe quel courant artistique comme la culture punk, gothique ou autres …) comme l’unique CULTURE qui représente ce que sont tous les gays, je m’insurge. Car on confond tout.
Je ne veux pas d’un droit à la différence, je ne suis pas différent de tout autre être humain. Je veux un droit à la l’indifférence, c'est-à-dire pouvoir tenir la main d’un garçon ou l’embrasser dans la rue sans être regardé comme un extra-terrestre, c'est-à-dire vivre ma vie comme je l’entends sans avoir à crier sur les toits que je préfère les garçons.
Je ne veux pas être considéré comme faisant partie d’une minorité, je veux juste être considéré pour ce que je suis, c'est-à-dire un homme, un citoyen, ma préférence sexuelle ne faisant pas de moi ce que je suis elle n’a pas à me différencier de tout autre homme, et c’est à ce titre que je dois avoir le droit de pouvoir me marier, adopter …
Certes, les associations ont utilisé la provocation afin que l’on puisse se faire entendre et c’était le seul moyen pour y arriver, mais aujourd’hui, à ce que je sache on a le droit à la parole, alors autant l’utiliser pour se faire entendre.
Alors que le combat se pose sur la défense de nos droits à être considéré comme les autres et non plus à nous différencier, car en cherchant à marquer une différence, on s’auto-guettoïse, on se colle une étiquette qui n’est que perche tendue à ceux qui nous haïssent justement parce que l’on est différent d’eux, comme si la préférence sexuelle était le seul critère qui fait qu’on est normal alors que c’est encore le plus tabou des sujets.
Oui, je suis gay et non je me reconnais pas dans le discours des associations de défenses des droits des gays. Le monde a changé, on peut aujourd’hui ouvertement parler pour défendre nos droits, alors ne gâchons pas nos chances en se positionnant sur un vecteur d’image qui ne fait que renforcer le naturel de l’homme à savoir la peur de ce qui est différent.
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