Il y a des fois, on devrait réfléchir avant de parier !

Mes petits chéris d'amour !

Sachant que vous alliez vous ennuyer très fort beaucoup en mon absence (ben là, au moment où ce post s'affiche comme par magie devant  vos rétines en manque de mes merveilleux mots doux qui vous font du bien de  partout, je dois être sur la nautoroute des vacances avec môman à côté de moi), je vous avais préparé deux ou trois ou plus, petits posts pour que pas que vous m'oubliez (loin des yeux, loin du coeur, j'assure donc mes  arrières !).

Et comme je sais que vous adorez ça et que comme vous êtes des fouines top level, donc que vous avez déjà tilté sur la rubrique où que j'ai rangé ce petit post, je m'en vais donc vous ressortir du fond de ma mémoire un de mes fumeux plan cul de la folie de la mort qui tue que y'a que moi qui suis assez con chanceux pour en vivre des pareils.

Je préviens les inconditionnels de mes annales (Non ! Non ! Je ne fais jamais de journée fesses ouvertes !) que ce n'est pas un scoop, mais une redif remasterisée (que même que je l'avais dit que quand ça me prendrait comme  une envie de pisser, je vous servirai du réchauffé revisité).

Donc, un jour il y a, houlala, un certain temps, voir même un temps certain, je discutaillais le bout de gras sur un tchat où que y'a que des garçons !

Bon, c'est pas un supermarché de la quéquette traditionnel, vu que y'a pas de profil et que tu dois juste essayer d'arriver à lire toutes les conneries que les garçons y écrivent, mais que c'est dur parce que ça défile vite vu que les garçons ils écrivent plein de conneries et qu'ils sont beaucoup, mais que tu peux aussi, discuter avec juste un garçon dans un tchat privé.

Donc, je me retrouve à tailler (Ah ! Je vous prends sur le fait ! Hein ? Dès qu'il s'agit de tailler, vous avez vos braguettes qui s'ouvrent  comme par magie ! Ben, la vous pouvez tailler la route ! lol) la bavette avec un garçon.

Contrairement aux habituelles formalités administratives qui me permettent d'être éliminé illico de la liste des suspects prétendants (ben, je dois être le seul abruti qui dit la vérité sans enjoliver ses  mensurations !), la discussion filait bon train sur tout et rien.

C'était vachement sympa en fait !

Et puis est arrivé le moment, je ne sais pas pourquoi, ni comment, où on se retrouve pris dans un jeu à la con que faut jamais te laisser entraîner sinon t'es de la baise à tout les coups.

Sauf que là, la baise c'était justement le pari.

Bref, on s'était raconté plein de trucs, mais rien sur nous et on a décidé de continuer à rien se dire, histoire de jouer les mystérieux et d'aller jusqu'au bout du jeu, qui consistait à se rencontrer et qu'on se plaise ou pas, ben on baisait !

Là, tu te dis que le Virus, l'a joué fine, qu'avec sa tronche de cake et son physique de dernier survivant qu'on préfère mourir plutôt que de se le faire, parce que c'est le seul moyen qu'il a pour tirer un coup !

Détrompes-toi coco, d'accord, je baise pas tous les jours, mais j'ai jamais forcé personne !

Donc, on fixe un rendez-vous pour dans environ 5 ou 6 jours parce que le mister X, il part en déplacement pour la semaine !

On échange nos numéros de téléphone, et là va commencer un truc que tu croirais que c'est un conte de fées (Non, arrêtes !  Imagine même pas le Virus en jupette avec des ailes et une baguette magique!).

Pendant, les jours qui ont suivi, on s'est téléphoné, textoté, mailé, etc ... et plus le temps passait, même si on ne s'était toujours rien dit sur qui on était, on commençait à se trouver plein de points communs, à se séduire, à tel point que l'un comme l'autre, on s'est mis à croire que ce jeu allait tout droit nous mener au paradis des amoureux qui vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

La complicité qui grandissait entre nous et la confiance qui en découlait, nous a fait pousser le jeu à son point mystérieux le plus reculé, puisque nous avions décidé que nous ne verrions nos visages et nos corps qu'après que nos efforts horizontaux ne fusent couronnés de succès par le maculage de deux sachets en plastique (un chacun s'entend), mais si vous savez les trucs qu'on met sur les quéquettes pour rester en vie !

Mister X de par ses nombreux voyages, avait un stock de cache noeil, les trucs que les dames des avions elles te filent pour que tu dorme et que tu leur foute une paix royale, qui devaient nous permettre d'effectuer, sans enfreindre notre pacte, les actes cochons que la morale réprouve.

Le Jour J à l'heure H, j'arrive en bas de l'immeuble de Mister X et je me colle à la porte pour qu'il ne triche pas en regardant par la fenêtre (j'ai  su plus tard que ça ne servait à rien vu que son appart donnait côté cours, putain j'ai du être pris pour un fada par les passants vu qu'il ne pleuvait même pas !) et je dégaine mon téléphone.

A partir de là, le plan avait été minutieusement préparé.

Pendant que je monte les escaliers, il dépose un cache noeil dans l'entrée et entrouvre la porte et il court s'allonger sur son lit et mettre un cache noeil aussi.

J'arrive à l'étage, la porte est entrouverte comme prévue.

Je rentre et je referme la porte.

Je fais le tour de l'entrée avec mes yeux et je trouve le cache noeil.

J'enlève mon blouson, je mets le cache noeil et j'appelle à l'aide (ben ouai, je connais pas son appart !).

Comme à Interville dans ses meilleurs moments, il me guide par la voix et mes genoux finissent par entrer en contact avec le lit.

Je me penche bras en avant pour m'y installer à mon tour.

Très vite, je trouve le corps de Mister X qui avait pris de l'avance sur moi et était déjà tout nu.

Pas la peine de vous expliquer ce qui s'est passé, vous êtes assez grands pour vous l'imaginer !

Je vous dirais juste que, putain, il suce divinement bien !

Arrive le moment où il se charge de couvrir mademoiselle d'un costume en latex top moulant pour lui permettre d'explorer des lieux qui lui étaient inconnus.

Telle une abeille courageuse, mademoiselle se met à l'ouvrage et butine carrément consciencieusement !

Tout va bien, dans le meilleur des mondes, en plus, il semble que je ne me démerde pas trop mal, si j'en crois les petits gémissements que Mister X pousse régulièrement.

La curiosité étant un vilain défaut, il n'est pas étonnant qu'en pareilles circonstances (Beurk, c'est sale, c'est cochon quand même ce que  ces garçons sont en train de faire !) elle se décide à pointer le bout de son nez.

Mister X n'en pouvant plus, il me demande si je suis d'accord pour abréger le suspens et qu'on avance la levée des masques à maintenant plutôt qu'après qu'on en ait mis partout !

Pas de souci, quoi qu'il advienne, j'honorerai le pari et puis de toute façon vu comment on est à la limite de tomber amoureux, on ne risque rien !

Donc les masques tombent !

Que n'avions nous pas fait ! 

Horreur, malheur, le constat est grave et ne sera pas approuvé par les assurances, on n'est ni l'un ni l'autre le genre de l'autre, et ce qui nous procurait jusqu'alors beaucoup de plaisir devient un pensum.

Mais nous continuons courageusement, parce que bon, c'est le jeu ma pauv'Lucette.

Bon on a continué quelques minutes histoire de dire qu'on se déballonait pas, mais on a finit par arrêter avant les explosions de joie, vu que comment le jeu avait tourné, on en avait surement pour plusieurs jours avant que ça n'arrive.

Le jour où je serai bon pour le cimetière, j'aurais surement encore essayé pas mal de choses, mais ça je ne pense pas que je recommencerai, ou alors, les caches noeil ne seront enlevés qu'après l'atteinte des sommets où qu'on verra la lave couler, comme ça au moins on aura pas tout perdu.