Il est assez rare que je m'aventure sur ces sentiers (que certains privilègient avec toute la mauvaise foi et l'impartialité dont l'humain peut faire preuve) mais je dois bien avouer que ces derniers temps, la façon dont les "évènements" sont relatés me donnent envie de gerber, tant le professionnalisme journalistique disparait au profit du pipiatage sans intérêt et du harcèlement sans vergogne dans l'espoir de faire tomber le scoop graveleux au mépris de tout respect de la vie privée et de la présomption d'innocence.

Houlà, l'intro est une longue phrase pleine de mots compliqués et au ton moins marrant que d'habitude, j'ai comme dans l'idée que le Virus va se lancer dans une leçon moralisatrice à sa façon !

Vous en pensez quoi ?

Ben y'a des chances ouai !

Selon wiki le sage :

Un code de déontologie régit un mode d'exercice d'une profession (déontologie professionnelle) ou d'une activité en vue du respect d'une éthique.

C'est un ensemble de droits et devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l'exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public.

En effet, la déontologie (du grec deon, -ontos, ce qu'il faut faire, et logos, discours) est la science morale qui traite des devoirs à remplir.

toujours selon wiki le sage :

L’éthique (du grec ηθική [επιστήμη], « la science morale », de ήθος ("ethos"), « lieu de vie ; habitude, mœurs ; caractère, état de l'âme, disposition psychique » et du latin ethicus, la morale) est une discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un milieu naturel et humain.

Elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure.

Selon la charte éthique professionnelle des journalistes que vous pourrez consulter ICI et dont voici un extrait choisi :

Le journalisme consiste à rechercher, vérifier, situer dans son contexte, hiérarchiser, mettre en forme, commenter et publier une information de qualité ; il ne peut se confondre avec la communication.

Son exercice demande du temps et des moyens, quel que soit le support. Il ne peut y avoir de respect des règles déontologiques sans mise en œuvre des conditions d’exercice qu’elles nécessitent.

La notion d’urgence dans la diffusion d’une information ou d’exclusivité ne doit pas l’emporter sur le sérieux de l’enquête et la vérification des sources.

Ceci étant dit, n'est-on pas en droit de se demander si tous ces gens détenteur d'une carte "officielle" de journaliste, n'ont pas totalement oublié la base et le fondement même de LEUR METIER.

Quand on voit :

• la partialité honteuse de certains "journalistes" lorsqu'il s'agit de certains sujets,
• l'amalgame qui est fait entre un individu et le groupe auquel il appartient,
• que des "scoops fumants et juteux" sont tirés de rumeurs infondées et d'informations non vérifiées,

peut-on honnêtement dire que ces "journalistes" sont des professionnels hautement qualifiés ?

Vous ne me croyez pas ?

Alors lançons un petit jeu qui j'en suis sûr interpellera certains avides de célébrité !

Que ceux qui osent, utilisent leur réseaux sociaux préférés pour lancer les rumeurs les plus folles et incongrues ! Attention, j'ai bien dit une rumeur, pas un fait réel !

Pour faire le buzz, tous les coups sont permis hormis de faire courir une vérité.

Si l'une d'elles est relatée par un média quel qu'il soit, non seulement j'offre un repas au resto à celui qui aura réussi à avoir l'imagination assez fertile pour faire bander les professionnels du journalisme, mais en plus, je me ferais une joie (non pas de lui faire une pipe, quoi que ça dépend qui gagne ! hein !) de l'interviewer en personne et de publier ici même cet interview, mais je resterai professionnel, promis.

Pour gagner c'est simple, le premier qui m'enverra un mail avec une photo de sa rumeur d'origine et de la publication de celle-ci dans un média, sera déclaré vainqueur.

Amusez-vous bien.