Ce soir, j'avais rencard !

Oui, bon, je sais bien que vous vous en doutez, vu que je suis en train de vous rédiger un de mes posts qui vous font pisser de rire (d'ailleurs n'oubliez pas de nettoyer avant de partir).

Donc, ce soir j'avais rencard.

Un garçon pas trop mal, 27 ans, qui m'avait toqué dans un supermarché à quéquette, il avait l'air pas mal sur sa photo.

Lui, c'est plutôt le genre "je cherche un chéri, mais pas contre un plan cul, donc on se fait un petit resto et puis on avise".

Pas de souci, mon garçon, on va faire comme ça !

L'avantage avec lui, c'est qu'il avait pas tourné autour du pôt (non, ce n'est pas moi le pôt !) pendant des lustres, dès qu'on avait décidé de se voir, échange des numéros de téléphones, il m'appelle le lendemain comme prévu et on trouve facilement une date.

Là, le Virus s'était dit ...

... au moins, il est réglo, je dois pas lui déplaire de trop, ça peut le faire.

Pas d'à priori, on verra bien le moment venu.

Le Virus arrive pile poil à l'heure au RDV, lui aussi, on se retrouve.

Ca commence plutôt bien, non ?

Je vais être honnête, il est carrément mignon, format comme que le Virus il en rêve, un regard comme sur la photo que le Virus y se fissure de partout et un sourire que là y'a pas photo, pour un peu qu'il soit loin d'être con, il peut faire un super top prince charmant.

On va se prendre un verre d'abord ! Ca te va ?

(J'aurais du me méfier quand il a dit ça !)

Mais bon comme d'habitude, le Virus y voit pas les signaux de fumée !

Y nous trouve un bar, un peu bruyant, mais bon on arrive quand même à discuter !

Et plus on parle, plus le Virus y s'aperçoit que c'est vraiment un ticket gagnant !

Bon, on s'emballe pas ! Il a visiblement du potentiel pour faire un parfait chéri, j'ai pas l'air de lui paraître trop laid, on est plutôt en terrain propice qu'en terrain miné, mais t'emballe pas pépère, laisse-le déballer ses billes !

Et c'est là, que la nouvelle est tombée, comme ça, tout simplement, tout naturellement, au détour d'une phrase, comme si de rien n'était.

Remarque, c'était plutôt bien joué, vu que le Virus l'a même pas pris dans la gueule, tellement il s'était pas emballé (même pas mal !).

T'es super mon genre, je te trouve hyper sexy (Il a bu ? Oui, un verre de bière, mais il est pas bourré ! En tout cas il a pas l'air !), mais ...

(aaaaaaaaahhhhh ! je le déteste celui-là !)

... voilà, j'ai pas le feeling.

Bon, je résume, rien que si tu m'imagine à poil, t'as une putain d'érection, mais bon, on paye nos verres et tu rentres chez toi !

(Euh ! C'est où qu'on apprend à comprendre les gens ?).

Pas de souci (gloups) j'ai jamais forcé personne, c'est pas aujourd'hui que je vais commencer ! Mais putain, c'est con, parce que t'es carrément mon genre et qu'en plus, comme t'as pu le constater, on a pleins de points communs (décidément, je dois vraiment être d'une autre planète).

Bref, je le raccompagne au métro et me voilà, un peu trop tôt dans la soirée pour rentrer, en plein dans le quartier où que y'a des bogosses partout, mais qui font des bisous qu'aux autres bogosses !

Ben, on va profiter de l'occasion, on va aller se faire un tour au sauna,  ça fait une éternité que tu as pas pris un peu de temps rien que pour toi, ça va te faire du bien de cuire à la vapeur et puis si j'ai envie j'irais à l'étage où qu'on peut pécho, sinon, je me ferai un petit reposage sur un transat et puis voilà !

Regardez pas pendant que je me déshabille !

Fermez les yeux, j'ai dit !

Une petite douche, un sauna, re une petite douche et direction les transats.

Mais y sont où ? Qui a volé les transats ?

Ouinnn, c'est tout en travaux !

Y'a plus que la salle vidéo pour se poser et voir ce qui se passe.

Ouai, ben, j'suis pas contre une opportunité, mais pas envie d'aller la chercher !

T'inquiètes pépère, y'a un mec, mais alors, pas ton genre du tout, qu'à pas l'air très frais en plus, qui se pose devant toi, tellement que t'es canon quand même et qui se tire sur l'élastique et qui bien entendu finit par en foutre partout, sur le tapis devant toi ! (heureusement qu'il s'est pas amusé à me viser, aurait plus manqué que ça !)

Je vous passe le moment où deux super bogosses se sont posés à côté de moi, pour me montrer que l'un avait une grande bouche vu qu'il arrivait à engloutir tout l'engin de l'autre, et que l'autre avait de grands bras, vu qu'il arrivait à passer au-dessus du dos du premier pour passer son doigt en entier par l'entrée des artistes de celui qui avait la bouche pleine (ca va vous arrivez à suivre ?).

Bon, y font chier à avoir virer les transats !

Vu que j'suis là, je fais un tour, histoire de voir si y'a de quoi se rincer l'œil et puis j'irais me fumer une clope.

Bon, les deux supers canons croisés dans les couloirs, visiblement je les intéresse pas, (ben quoi ! qui ne tente rien n'a rien !) y'a pas quoi me donner envie de relever le devant de la serviette, donc direction le vestiaire, on prend le ticket pour se prendre un thé, et on va le boire dans le bocal à fumeurs.

C'est marrant, c'est le seul endroit du sauna où les mecs se parlent sans arrières pensées, tout le monde il est cool, la clope au bec et que ça papote.

J'avais jamais vu autant de monde dans le bocal, donc j'avais jamais entendu autant de bruit de blabla.

Là entre, un troisième canon, que j'avais pas encore vu !

Il vient se mettre à coté de moi et nous voilà en train de papoter !

(Putain, je lui ferai bien ça fête à celui-là ! Mais bon ce n'est pas le propos ici ! En plus, il habite à 5 minutes de chez moi !).

Je finis ma clope et je finis par sortir.

Avec tout ça, j'ai pas diner, j'ai faim, donc direction le vestiaire, on va s'acheter un truc à grignoter et rentrer raconter cette fabuleuse soirée (ben, faut bien que je vous permette de rire de temps en temps tout de même !).

Et qui je vois dans les vestiaires alors que je suis sur le point de partir, mon troisième canon qu'habite près de chez moi, à moitié habillé !

Bon, on va pas rater l'occasion, on lui propose de le ramener s'il à pas sa tuture !

Bref, nous voilà, sortant ensemble du sauna, direction un bouiboui pour que le Virus miame un morceau.

Et qu'on continu à blablater, et que putain il est craquant encore plus à la lumière d'un réverbère qui éclaire.

Un panini englouti en allant vers le parking et nous voilà assis dans la rolls du Virus en direction de chez lui.

Bon, je commence à sérieusement fatiguer là, alors je vous raconterai la suite plus tard.