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Télénovela épisode 1
01 - D'où vient le vent ?
Quand j'étais petit (oui, bon ça va ! Pas la peine de me rappeler que c'était il y a très très longtemps ! Ni même de rappeler que je n'ai pas beaucoup grandi depuis ! Hein !), il y avait un petit poème tout plein de poésie de haut vol qui parlait d'un petit vent de l'est qui descend la vallée des fesses pour annoncer à grand fracas l'arrivée du général caca !
Je vous avais prévenu que c'était poétique à souhait !
Donc si l'on parle de ce vent là, l'origine peut être cassoulesque ou fayotesque ...
Mais je ne pense pas que la haute teneur philosophique des débats imposés par mon tortionnaire visait ce vent là, je propose donc que l'on s'éloigne de ces digressions nauséabondes !
Certains petits plaisantins, proposeront sans aucun doute que l'on aborde la possibilité qu'il s'agisse là du "vent d’âme" et scanderont qu'il vient de Belgique, mais le sujet étant plus remuant et bruyant que palpitant gageons que là n'est point le centre d'intérêt du débat !
Mais alors de quel vent s'agit-il ?
Non, je ne pense pas qu'il s'agisse du "Vent Helsing" qui lui est originaire des Carpates (et non des "quatre pattes" qui pourrait être le titre d'un film de cul !) ou plus précisément de Transylvanie, mais comme ce vent là est de l'ordre des contes et légendes, vous comprendrez aisément que je m'arrête là.
Il ne doit vraisemblablement pas s'agir non plus du "Vent Houten" qui lui est pulvérisé en Hollande, et même si c'est un pur joyaux de naturel, mon tortionnaire doit avoir d'autres vues que celle-ci.
Après multe réflexionnages et recherches, je ne vois plus qu'une seule possibilité, le vent dont il doit être question roule sa bosse depuis quelques décennies maintenant et n'est autre que la diction francisée du van (pronocer "vanne", ça n'a rien à voir avec la choucroute c'est juste la sonorité utilisée par les anglosaxons dans leur langue maternelle).
Il peut donc venir de n'importe où et aller n'importe où.
Et cela depuis fort longtemps, qu'il fusse fleuri façon hippy ou plus sobre, il a toujours eu une liberté de mouvement.
Liberté relative tout de même puisque liée au bon vouloir de celui qui tient le volant.
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Commentaires
Vous vouliez dire le Van Houten, ce délicieux cacao que l'on saupoudre avant de servir une délicieuse gâterie...sucrée... Je constate a la lecture de votre billet que vous allez...dans le mur;) C'est un bon debut, continuez comme cela mon petit et gageons ques autres billets seront...moins mauvais;)
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et en plus
et je signe.
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Je lance le manifeste pour l’égaylité, alors si tu es d’accord avec moi colle ce manifeste sur ton blog.
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Je suis citoyen français, citoyen européen et citoyen du monde et je ne demande qu’à avoir les droits et les devoirs auxquels j’ai le droit de prétendre. Ma culture est française et j’aime les garçons.
Pour moi, le fait d’aimer les garçons n’est pas un choix, c’est un goût au même titre que j’aime les bons vins, certains films ou certains livres.
Je ne me considère pas différent d’un hétéro, je n’ai juste pas le même goût que lui en matière de partenaire sexuel.
Or, lorsque l’on met en avant une CULTURE GAY (qui a parfaitement le droit d’exister au même titre que n’importe quel courant artistique comme la culture punk, gothique ou autres …) comme l’unique CULTURE qui représente ce que sont tous les gays, je m’insurge. Car on confond tout.
Je ne veux pas d’un droit à la différence, je ne suis pas différent de tout autre être humain. Je veux un droit à la l’indifférence, c'est-à-dire pouvoir tenir la main d’un garçon ou l’embrasser dans la rue sans être regardé comme un extra-terrestre, c'est-à-dire vivre ma vie comme je l’entends sans avoir à crier sur les toits que je préfère les garçons.
Je ne veux pas être considéré comme faisant partie d’une minorité, je veux juste être considéré pour ce que je suis, c'est-à-dire un homme, un citoyen, ma préférence sexuelle ne faisant pas de moi ce que je suis elle n’a pas à me différencier de tout autre homme, et c’est à ce titre que je dois avoir le droit de pouvoir me marier, adopter …
Certes, les associations ont utilisé la provocation afin que l’on puisse se faire entendre et c’était le seul moyen pour y arriver, mais aujourd’hui, à ce que je sache on a le droit à la parole, alors autant l’utiliser pour se faire entendre.
Alors que le combat se pose sur la défense de nos droits à être considéré comme les autres et non plus à nous différencier, car en cherchant à marquer une différence, on s’auto-guettoïse, on se colle une étiquette qui n’est que perche tendue à ceux qui nous haïssent justement parce que l’on est différent d’eux, comme si la préférence sexuelle était le seul critère qui fait qu’on est normal alors que c’est encore le plus tabou des sujets.
Oui, je suis gay et non je me reconnais pas dans le discours des associations de défenses des droits des gays. Le monde a changé, on peut aujourd’hui ouvertement parler pour défendre nos droits, alors ne gâchons pas nos chances en se positionnant sur un vecteur d’image qui ne fait que renforcer le naturel de l’homme à savoir la peur de ce qui est différent.
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