• Un bonheur d'emmerdements ... (suite 2)

    Un bonheur d'emmerdements ... (suite 2)

     

    Si on résumait les épisodes précédents, histoire de remplir ce post que je ne sais pas encore ce que je vais t'y fourrer !

     

    Donc, on en était au merveilleux boutchou d'amour de son papa gateau, qui sait marcher et en plus qui maintenant est un grand garçon tout propre sur lui !

     

    Arrive le moment tant attendu, l'entrée à l'école !

     

    Déjà qu'il est super intelligent ce petit, maintenant il va pouvoir montrer aux autres à quel point ils ne lui arrivent pas à la cheville !

     

    Là, tu te dis, ça devient sérieux donc il faut absolument surveiller tout ça de près !

     

    Donc, le soir, quand tu rentre du boulot tu te plonge dans les devoirs, les leçons, etc ...

     

    Y'a pas de doute, il est intelligent ce petit !

     

    Arrive, le jour où, ton bébé d'amour chéri (qui ne veux déjà plus que tu l'embrasse en public, et que même si tu pouvais éviter de le déposer juste devant l'école, mais un peu LOIN avant) te balance comme ça tout d'un coup que t'es carrément le plus has been des nuls mauvais parce que "LA maitresse, ELLE fait pas comme ça !".

     

    C'est donc ainsi que tu apprends que tu ne sais pas faire des divisions modernes et que depuis des années tu calcule comme une nouille !

     

    Il continue son petit bonhomme de chemin en passant de classe, en grandissant aussi (plus ça va et moins t'as besoin de baisser la tête pour le regarder dans les yeux, jusqu'au jour où tu te dis que si t'as besoin de lui coller une baffe va falloir prévoir l'escabeau !) et arrive le jour où tu jète l'éponge.

     

    Faut pas se leurrer, sauf si tu viens d'avoir ton bac, quand ton rejeton est au lycée, t'as plus les moyens intellectuels de comprendre les devoirs, les leçons et tout le tintouin !

     

    T'es plus qu'un vieux machin tout pourri  qui ne peut plus suivre, alors à moins d'avoir un boulot de nuit pour suivre les mêmes cours que lui en lui foutant la honte de sa vie d'avoir son père dans la même classe que lui, tu n'as plus qu'un seul moyen de surveiller, c'est le bulletin de note.

     

    Pour partir en vrille sur le bulletin de note et faire du 150ème degré façon Virus, va falloir aller voir ailleurs parce que moi, mon bébé d'amour formidable et génial, on n'a eu la chance de n'avoir jamais eu de souci de ce côté là !

     

    Donc pour en savoir plus, adressez-vous au père d'un cancre !

     

    L'école au début tu te dis que c'est formidable parce qu'il va apprendre plein de truc et que tu vas pouvoir enfin avoir de vraies discussions avec lui.

     

    Sauf que, avant l'école sérieuse il te racontait plein de trucs, même si tu te doutais bien qu'il ne t'en racontait pas la moitié !

     

    Mais à partir du moment où ça devient sérieux, il faut prendre rendez-vous pour lui parler, parce que "j'ai des devoirs ! MOIIIII !" (et alors moi aussi, je ramène du boulot à la maison ! naméo !).

     

    C'est ainsi que petit à petit, tu découvre que vraiment si tu étais pas là ça serait mieux pour lui, parce que les darons c'est vraiment la honte !

    Sauf que quand tu lui explique que "daron" c'est de l'argot qui s'utilisait déjà à l'époque où ses grands-parents étaient petits, là honte c'est lui qui se la prend !

     

    Bref, l'école ça lui apprend des trucs, mais ça lui apprend surtout à prendre de la distance avec ses parents parce qu'il a plein de secret (de polichinelle, je vous rassure, on finit par tout savoir, mais on vera ça dans le volet social de cette étude fabuleuse).

     

    N'oublions pas que pendant toute cette période où il prend conscience de ce qu'est l'indépendance (relative, parce qu'il peut bien se passer des parents, il est grand, mais bon, y'a des trucs pour lesquels ils reste aux parents une certaine utilité !) toi papa transi d'amour tu as du surmonter quelques épreuves douloureuses.

     

    "Je suis grand maintenant ! Je voudrais aller à l'école tout seul !"

     

    Tu redoutais ce moment là, donc tu lui as martelé le parcours le plus sécurisé (mais pas le plus court), tu lui as 250 millions de fois fait répéter qu'on ne traverse que quand le petit bonhomme est vert et seulement après avoir regardé d'abord à gauche puis à droite puis encore à gauche pour vérifier que y'a pas une voiture qui arrive ...

     

    Tu sais qu'il te faut accepter sa demande, mais tu balise à mort, même si tu sais qu'il est prudent et que t'as la chance qu'il soit du genre sérieux.

     

    Alors, tu finis par dire oui, mais tu ne peux t'empêcher de le suivre de loin, sans qu'il ne s'en apercoive.

     

    Après une semaine de filature, pendant laquelle tu as pu constater qu'il fait tout bien comme il faut et attention, tu finis par mettre ta trouille dans ta poche et accepter le fait qu'il a grandi.

     

    Mais tu impose un coup de téléphone dès qu'il est rentré à la maison et s'il a 2 minutes de retard, tu flippe ta race !

     

    Alors toujours tenté par l'aventure ?

     

    Bon, on va s'arrêter là pour aujourd'hui et on traitera le volet social et les changement de dedans ta vie au prochain épisode !

     

    « Quand je me fais des américains à la basque ...Qui suis-je ? Où vais-je ? »

  • Commentaires

    2
    Mercredi 6 Février 2013 à 18:04

    @ Ma clone :

    Décider de devenir père ou mère, c'est se faire poser un trouillomètre à vie et actif en permanence, il faut apprendre la confiance mais ça n'empêche pas l'inquiétude, car c'est comme sur la route, le plus gros souci ce sont les autres et même si tu lui as donné toutes les armes pour que ça se passe bien, il n'est jamais à l'abri d'une mauvaise rencontre ou d'un mauvais coup du sort.

    1
    Mercredi 6 Février 2013 à 17:51

    Oh mon petit clone était un papa peureux !!! Comme c'est mignon. Bon, je ne peux pas non plus t'en vouloir je suis pareil avec mon petit cousin, une vraie mère poule !!



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