Quoi ! Déjà ?

Dis donc le Virus tu as signé le contrat du siècle pour te lancer dans la recherche d'un nouveau chez toi ?

Laissez-moi, avant tout vous expliquer comment j'en suis arrivé là !

Vous le savez surement ou pas, mais même si mon exercice comptable va pour ma première année d'exploitation être supérieur à 12 mois, il y a un gripsou qui n'en a rien à faire, c'est Monsieur Le Fisc !

Il adore la TVA donc, il faut lui faire un petit compte rendu du travail que l'on fait pour lui en tant qu'entreprise, puisque l'on encaisse des impôts pour lui !

Me voilà donc obligé de me rendre chez mon expert comptable pour faire le bilan des + et des -, pour savoir qui du fisc ou de moi doit de l'argent à l'autre !

Au passage, je ne vous raconte pas la dernière recrue du cabinet comptable, un petit jeune top mignon, avec un sourire à faire bander un stade entier et une voix à faire fondre le Virus, mais là n'est pas le sujet.

Bref, réunion calculette en main, justificatifs et papiers en tout genre, classés, ordonnés, répertoriés et un comptable expert qui épluche tout ça !

L'épreuve a été passée avec succès, je ressors donc libre du cabinet !

Bon, le Virus, direction l'arrêt de bus pour rentrer maison !

Oh ! Putain !

Non partez pas en courant !

Je n'ai pas vu un monstre, ni assister à une attaque à mains armées !

Y'avait juste un superbe mec de la mort qui tue qui attendait sous l'arrêt de bus.

Euh !  Je fais quoi là ?

Il me regarde dans les yeux avec un sourire à décrocher la lune, après m'avoir scanné des pieds à la tête !

Le Virus toujours réactif et bien à propos dans ce genre de situation, doit avoir les joues vermillons, mais fort heureusement il n'y a pas de miroir donc faisons comme si de rien n'était.

Mais bon, il est carrément canon, donc un petit yeutage de temps en temps, histoire de  se rincer l'oeil, s'impose !

Ailllllle !

Chaque fois que je pose mes yeux sur lui, il me regarde toujours fixement, avec toujours ce sourire qui me fait totalement fondre !

Mais qu'est-ce qui fait ce bus de ###### ???

Essayons d'être à la hauteur et voyons si c'est le cerveau virussien qui se fait un film ou si par miracle, le virus est pas en train de se faire draguer à coup de laser yeutique du bogosse qu'il est bien foutu et carrément bandant habillé, alors imagines tout nu !

Allez ! Un peu de courage !

On se met dans une position genre totalement désinvolte et confortable en apparence (en apparence seulement ! Mais qu'est-ce qui ferait pas le Virus pour reluquer un beau mec ?) et on relève les coins des lèvres pour fabriquer un sourire qu'on prie qu'il soit naturel et qu'on se risque à plonger ses yeux dans les yeux du bel inconnu.

Là, y se passe un truc forcément !

Parce que le Virus, il a des trucs bizarre qui lui traversent le corps de partout et qui font s'emballer son tic-tac monotone ...

Petite pause ...

Non, je ne vais pas pisser en écrivant ce post, c'est juste le bus qui arrive.

Le gentleman qui est en train de foutre le bordel dans le rythme cardiaque du Virus, me laisse monter devant lui.

Il y a un peu de monde, mais pas trop.

Je me mets donc sur la plateforme  centrale, debout, la main sur la barre salvatrice qui d'ordinaire me permet de ne pas me retrouver étalé par terre comme un vieux chiffon pourri, lorsque le chauffeur est un peu brusque dans sa façon de conduire.

Comme à fait exprès, quelques secondes plus tard, je me retrouve avec le bogosse effleurant ma main sur la barre, et sentant le long de mon corps, le sien tentant apparemment une approche tactile discrète.

Aaaaaahhhh !

Allez le Virus concentration, t'as que quelques stations à faire, retiens mademoiselle qui commence à donner des signes de réveil.

A grands coups de volonté, j'arrive à descendre du bus sans me faire remarquer et donc sans arborer un signe visible d'excitation.

Je me dirige en regardant droit devant moi, vers la station de tram.

L'air digne et fier d'avoir su contrôler mon corps.

Même pas le temps de faire quelques métres que je sens une pression sur mon épaule !

Je me retourne brusquement (Ben, oui ! Le Virus a encore quelques reflexes malgré son grand âge ! lol).

"Salut, je m'appelle N. ! J'habite à deux minutes ! Tu viens prendre un café à la maison ?"

Euuuuuh ! Non, mais je rêve !

Allez, le Virus réagis, dis quelque chose, un mec canon t'invite carrément chez lui, MAIS DIS OUI ! CONNARD !

"Euuuuuh !"

"Allez viens !"

Et le merveilleux garçon se retourne et commence à marcher en direction de son chez lui.

Deux pas plus loin, alors que le Virus est toujours enfoncé comme le dernier des crétins en plein bitume du trottoir, le bogosse tourne sa tête vers moi et me fait un clin d'oeil !

Bon le Virus, c'est maintenant qu'il faut que tu bouge !

Oh ! Et puis après tout !

Je me mets donc à marcher dans sa direction, il ralentit le pas jusqu'à ce que j'arrive à sa hauteur.

"Et toi, c'est quoi ton prénom ?"

"Euh ! Moi ! C'est Maxivirus !"

"Ben Max, je te trouve craquant !"

"Euh ! Euh ! Euh ! J'ai cru comprendre !"

Mais quel con ce Virus, toujours un truc intelligent à dire dans ces situations.

Remarque, c'était pas bien futé ta réplique, mais au moins elle l'a fait rire à gorge déployée.

Nous n'avons pas eu le temps d'aller plus avant dans cette conversation d'un niveau philosophique extrème que le beau N. s'empressa de me dire :

"Voilà ! On est arrivé ! Je t'en prie entre !"

Vous emballez pas les cocos, il me proposait d'entrer dans le hall de son immeuble !

Nous voilà donc à l'abri du froid qui cingle dehors, et d'entendre le clac de la lourde porte ancienne qui se referme nous laissant dans la pénombre de ce hall, lui déclencha une envie soudaine et subite (enfin presque, ça devait faire un moment qu'il en avait envie) de me plaquer au mur et de me rouler une pelle que je me suis laisser faire.

Le playboy tout excité (si, si, je vous assure, j'ai pu le constater lorsqu'il a coller son corps contre le mien, déclenchant une réaction immédiate de mademoiselle) interrompt ce langoureux et délicieux baiser, me prend la main et m'entraine dans l'escalier (putain, pourvu qu'il n'habite pas au sixième étage, sinon, je vais être bon à ramasser à la petite cuillère en arrivant sur son palier).

Par chance, il habite au premier.

Vu le standing de l'immeuble, il doit sacrément bien gagner sa vie.

Il me lâche la main quelques secondes, le temps de sortir les clefs de sa poche et d'ouvrir la porte.

Il pousse la porte et récupère ma main aussitôt, me trainant doucement à l'intérieur de ce bel appartement, dont j'ai pu entrapercevoir la déco assez moderne quelques secondes avant que ses lèvres ne se posent à nouveau sur les miennes dès que la porte eut retrouver sa position fermée.

Excité comme pas possible et le chauffage étant allumé, il se hâta de descendre la fermeture de mon blouson, sans pour autant mettre un terme à ce deuxième baiser tout aussi agréable que le premier.

Il ne fallut donc que quelques secondes à mon blouson pour se retrouver tout ratatiné au sol.

Vous vous doutez bien de ce qui a suivi !

De l'appartement, j'ai pu commencer la visite par une des chambres, dans laquelle nous nous sommes attardé un certain temps et comme il a un système de chauffage qui marche bien, il ne nous fallut pas très longtemps avant de nous retrouver tout nu.

Bon ! Pour la visite du reste de l'appartement, je vous raconterai ça plus tard ! On a prévu de faire le tour du propriétaire la semaine prochaine ...