Comme, il y a ses habitudes et que cela nous rappelle des souvenirs d'enfance (non, pas communs, même si nous aurions pu nous y croiser il y a quelques décénnies, mais qui sait, si ça n'a pas été le cas !), nous nous étions donné rendez-vous, là où nous avions déjà, épicuriens que nous sommes, abusé de la bonne chair à savoir là :
Un bistrot comme il n'y en plus beaucoup, plein de convivialité et où l'on mange de succulents petits plats (Bon, un des critères de choix de Stephan, c'est aussi qu'il y a son petit serveur hétéro mignon comme tout, qu'il essaye de convaincre de tomber amoureux de lui depuis des années).
Une envie en entrainant une autre, notre choix de pitance se porta sur ça :
des rognons sauce moutarde (Heureusement que je n'y étais pas avec Loup ! Ah ! Oui ! Vous ne pouvez pas encore comprendre ! Ben, attendez donc que ma galerie de stars soit complète !).
Bref, tout en mangeant et en nous régalant, nous devisions et rigolions au point de lier conversation avec la table à côté (une bande de vieux ! mdr. Un type et son harem de trois nanas tous assez fripés pour être de la génération de mes parents).
Comme on nous l'avait précisé (enfin à Stephan !), nous devions à un moment nous retrouver avec deux autres personnes à la même table que nous (Ce sur quoi Stéphan avec travaillé au corps le petit serveur pour qu'il nous adjoigne deux beaux garçons ! Tant qu'à faire ...).
L'heure arriva où, nos compagnons de tablée se pointèrent.
Deux garçons, pleins d'énergie, sympathiques, mais pas vraiment dans nos critères playboyesques.
Nous nous en sommes donc tenu (malgré qu'ils soient des garçons sensibles) à partager quelques frites, verres de vins et surtout de bonnes tranches de rigolade.
Vu que l'heure tournait, sans qu'on le sache puisque je ne porte plus de montre et que Stephan a vu la sienne faire une fugue, et vu également la quantité de jus de raisin que nos gosiers avaient vu passer, il nous fallait marcher un peu et prendre l'air.
Et c'est là, contre toute attente, que je me suis fait embarqué dans un truc (non, pas un panier à salade ! les flics étaient occupés à nous faire des embouteillages qu'on est arrivé en retard à cause d'une alerte à la bombe !) que je n'aurais jamais imaginé.
Me voilà donc, élu guide touristique avec pour mission de faire découvrir à un non-initié (Stephan pour ne pas le citer) les secrets de ce lieu malfamé que l'on nomme le sauna !
Mais pourquoi ai-je donc accepté telle mission ?
Imaginez un grand garçon comme lui, passer son temps à dire à sa maman "Je te jure Maman, je suis hétéro !" et à me dire "je suis dans un rêve !".
A tel point que je lui ai proposé de désormais me surnommer Le Marchand de Sable !
Il a d'abord fallut passer par le vestiaire pour se mettre en tenue d'Adam avec pour feuille de vigne une petite serviette que M'sieur Stephan n'a toujours pas compris comment qu'on fait pour qu'elle ne glisse pas sans qu'on ait besoin de la tenir avec une main.
Puis, je commençais à faire mon job de guide touristique.
Le Stephan a faillit se trouver mal vu ce que ses rétines pouvaient percevoir, même sans lunettes.
Bref, il m'a fallut en plus de lui montrer les lieux, lui expliquer le langage corporel quelque peu usité en ces lieux où il arrive parfois que l'on puisse faire de belles rencontres ...
Puis, arriva, le moment qui allait tout changer !
Bon, le modèle Stephan n'étant pas encore rodé, il m'a fallut littéralement le pousser pour qu'il suive les traces de ce charmant garçon très bronzé avec qui il avait échangé des sourires.
(Ben oui Stephan ! T'as une touche, c'est pas juste du charming commercial ! Foooooooooonce !).
Le virus étant un reporter consciencieux (vous le constaterez lorsque ma série d'interview aura été validée par la rédaction), j'ai suivi cette affaire de près et je vous fais donc partager la primeur de ce reportage :
Depuis cette aventure chevaleresque, le Stephan cherche une carte d'abonnement !
C'était le Virus pour vous servir ! A vous les studios !