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Je ne sais pas ...
... dire je t'aime.
Je ne parle pas du "je t'aime" qui pour l'instant n'a pas trouvé de victime à harceler plusieurs fois par jour !
Je parle du "je t'aime" teinté de plein de nuances, celui qui représente ce que l'on ressent pour certaines personnes qui comptent dans la vie.
Ce n'est plus un scoop pour mes vieux admirateurs de longue date, mais chaque année, j'attends avec impatience que passe le mois de janvier, pour que s'arrête enfin cette hypocrisie des "voeux" que l'on adresse même à son pire ennemi juste parce que ça se fait.
Moi, c'est chaque jour que je souhaite le meilleur à ceux qui comptent pour moi, ceux avec qui je suis heureux juste en étant avec eux, en partageant des moments humains, c'est quand je les prends dans mes bras ou que je le embrasse lorsque l'on se retrouve que je leur montre, enfin je l'espère, que je les aime, c'est quand ils me manquent parce que la vie n'est pas possible façon bisounours et qu'on ne peut pas toujours se voir facilement, que je pense encore plus fort à eux.
Alors chaque année au moment des voeux, je ne sais jamais comment répondre à ceux qui pensent à moi.
C'est toujours un plaisir et de grandes émotions pour moi de recevoir un texto, un mail, un petit signe sous quelque forme que ça soit pour noël, le nouvel an ou ma fête et chaque fois, je sais qu'ils sont sincères, parce qu'avec ceux de qui ils me viennent, on partage ce truc impalpable, incalculé, qu'on appelle l'amour, pas le grand Amour, juste l'amour, celui qui fait que l'on s'apprécie réciproquement pour ce que l'on est et pas ce que l'on a, ni ce que l'on représente.
Et pourtant, je n'arrive pas à trouver une formule pour leur répondre qui ne fasse pas bateau à mes yeux.
Je sais bien qu'ils savent ce que je ressens pour eux et qu'ils n'ont pas besoin de ce genre de manifestation pour le leur rappeler, mais je voudrais tellement leur donner à mon tour ce petit plaisir qu'ils pensent à me donner et pourtant je n'y arrive pas.
Alors, à eux, à vous, qui pensez à moi de temps en temps, qui m'avez accepté dans vos univers, qui m'aimez pour ce que je suis, je ne dirais que "Merci", pour ces moments de bonheur rares et précieux que vous m'offrez et qui me permettent de me rappeler qu'au fond je ne suis pas aussi nul que je le pense.
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Commentaires
4nono.6011Samedi 4 Mai 2013 à 15:41La surprise, j'ignore pour l'instant. Mais bravo pour ce blog très intéressant.Répondre3traileurfouDimanche 1er Janvier 2012 à 19:00C'est vrai que c'est pas facile, alors on le fait avec les moyens et les ressentis à soi, ceux qui t'aime comprendront.
Bise
Je me sens toujours maladroit et gêné pour présenter mes voeux, parce que justement j'ai peur que ça fasse trop guindé et manquant de sincérité. Bon, je me lance : Heureuse année à toi, Max !
1Le Poussin
Dimanche 1er Janvier 2012 à 14:36
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Epidémiologie
Pandémie depuis le 11/03/2011 : 263827
Pandémie du jour : 233
Radiothérapie
Expositions totales : 585969
Expositions du jour : 305
Activité médicale
Malades en salle de soins : 1
Affluence maximale : 138
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et en plus
et je signe.
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Je lance le manifeste pour l’égaylité, alors si tu es d’accord avec moi colle ce manifeste sur ton blog.
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Je suis citoyen français, citoyen européen et citoyen du monde et je ne demande qu’à avoir les droits et les devoirs auxquels j’ai le droit de prétendre. Ma culture est française et j’aime les garçons.
Pour moi, le fait d’aimer les garçons n’est pas un choix, c’est un goût au même titre que j’aime les bons vins, certains films ou certains livres.
Je ne me considère pas différent d’un hétéro, je n’ai juste pas le même goût que lui en matière de partenaire sexuel.
Or, lorsque l’on met en avant une CULTURE GAY (qui a parfaitement le droit d’exister au même titre que n’importe quel courant artistique comme la culture punk, gothique ou autres …) comme l’unique CULTURE qui représente ce que sont tous les gays, je m’insurge. Car on confond tout.
Je ne veux pas d’un droit à la différence, je ne suis pas différent de tout autre être humain. Je veux un droit à la l’indifférence, c'est-à-dire pouvoir tenir la main d’un garçon ou l’embrasser dans la rue sans être regardé comme un extra-terrestre, c'est-à-dire vivre ma vie comme je l’entends sans avoir à crier sur les toits que je préfère les garçons.
Je ne veux pas être considéré comme faisant partie d’une minorité, je veux juste être considéré pour ce que je suis, c'est-à-dire un homme, un citoyen, ma préférence sexuelle ne faisant pas de moi ce que je suis elle n’a pas à me différencier de tout autre homme, et c’est à ce titre que je dois avoir le droit de pouvoir me marier, adopter …
Certes, les associations ont utilisé la provocation afin que l’on puisse se faire entendre et c’était le seul moyen pour y arriver, mais aujourd’hui, à ce que je sache on a le droit à la parole, alors autant l’utiliser pour se faire entendre.
Alors que le combat se pose sur la défense de nos droits à être considéré comme les autres et non plus à nous différencier, car en cherchant à marquer une différence, on s’auto-guettoïse, on se colle une étiquette qui n’est que perche tendue à ceux qui nous haïssent justement parce que l’on est différent d’eux, comme si la préférence sexuelle était le seul critère qui fait qu’on est normal alors que c’est encore le plus tabou des sujets.
Oui, je suis gay et non je me reconnais pas dans le discours des associations de défenses des droits des gays. Le monde a changé, on peut aujourd’hui ouvertement parler pour défendre nos droits, alors ne gâchons pas nos chances en se positionnant sur un vecteur d’image qui ne fait que renforcer le naturel de l’homme à savoir la peur de ce qui est différent.
Ils adhèrent ou en parlent
N'hésitez pas à me signaler
ceux que vous trouverez
pour que je les rajoute ici.
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