-
Les lieux de drague 2 ...
L'aire de repos dont je vous ai parlé se trouve sur la route qui va de Béziers à Carcassonne et celle dont j'ai appris l'existence là-bas, ce trouve elle en toute proche bordure de Narbonne.
Me voilà donc parti pour tester ce nouveau lieu de perdition.
Je le trouve assez facilement et me gare.
Quelques minutes plus tard, arrive une voiture et en descends un charmant jeune homme, qui m'adresse un sourire (enfin, je le devine parce que la nuit commence à tomber).
Nous nous enfonçons dans les bosquets pour comme par hasard nous croiser un peu plus loin.
Il répondit à mon "bonjour" tout en plaquant sa main sur mon entrejambe, ce qui ne laissait aucun doute sur son envie du moment.
Il m'entraina donc plus avant des les fourrés afin de trouver un endroit discret et de prodiguer à mademoiselle quelques palpations buccales qui furent si performantes qu'elle faillit exploser de joie, mais mademoiselle étant si heureuse des soins qu'on lui appliquait, retarda tant le moment de s'exprimer que le jeune homme abandonna.
Je retournais donc à ma voiture attendre si de nouveaux candidats se présentaient.
J'ai alors fait la connaissance d'un routier qui était venu à pied puisque son bahut était resté sur une aire plus proche de la ville spécialement dédiée au engin de ce calibre.
Il m'apprit que quelques kilomètres plus loin en passant par des petits chemins, on pouvait rejoindre un endroit plus fourni en amateurs de coquineries entre garçons et je l'embarquais donc pour nous y rendre.
L'endroit s'avère être une plantation organisée d'arbre de multiples essences dans laquelle les voitures slaloment puis stationnent.
La nuit étant bien avancée, ma vision était quelques peu faible (bon d'accord, je n'y voyais presque rien) et ma clé de voiture ayant décidé de rendre l'ame le jour où je suis allé à Carcassonne, il m'était impossible de trop m'éloigner de la voiture au risque de la perdre, puisque ne pouvant l'identifier grâce à l'ouverture centralisée générant un allumage des lumières.
Mademoiselle a juste trouvé une bouche qui se régala pendant quelques minutes et donna à son propriétaitre son content de sensations puisqu'il s'arrêta laissant mademoiselle quelques peu frustrée.
L'endroit n'étant que peu pratique nous repartimes avec le camionneur là où nous nous étions rencontré.
Là attendait une voiture avec un jeune homme sympatique avec qui nous avons commencé à discuter et qui finit par choisir le camionneur pour finir sa fin de soirée.
Je rentrais donc en me promettant de revenir de jour pour mieux comprendre le fonctionnement de l'arboretum.
Ce que je fis le lendemain.
Le lieu était bien moins fourni en véhicule que la veille au soir et me donna l'occasion de discuter avec un garçon qui me confirma la mauvaise éducation des garçons du cru, puisque je lui faisais état de mes constatations concernant les non-réponses à mes "bonjour", lorsque je croisais quelqu'un.
Nous discutions lorsqu'il me signala un véhicule de la police qui scrutait les lieux en passant sur un chemin en hauteur bordant le site (qui est gigantesque, le site pas le véhicule de police).
La fréquentation déjà pauvrette diminua et je décidais de rester puisque j'avais du temps.
J'en profitais pour passer quelques coups de fil.
Lassé d'attendre assis dans ma voiture, je décidais de me dégourdir les jambes, histoire de voir s'il n'y avait pas un véhicule qui trainait caché par quelques arbres et qui me donnerait l'occasion de soulager mademoiselle de son trop plein non encore évacué.
Effectivement, je trouvais bien embusqué derrière quelques arbres un véhicule, celui-là même qui quelques temps plus tôt avait scruté les lieux (mais si, souvenez-vous, la bagnole des flics !).
Je retournais donc à ma voiture et repassais (on ne sait jamais) à l'aire située de l'autre côté du lac, mais il n'y avait personne, alors je rentrais frustré.
Heureusement que mes passages aux saunas ne furent pas tous aussi desastreux, mais ça, c'est encore d'autres histoires.
-
Commentaires
@ Seb :
Je ne peux en aucun cas arriver à ta cheville, même si je sens dans ce cri de désespoir comme un brin de jalousie
2PQLundi 30 Mai 2011 à 18:11
Ajouter un commentaire
Promenons dans les bois (en l'occurrence les fourrés de l'aire d'autoroute!) tant que le loup n'y est pas ... ou bien vaut-il mieux qu'il y soit?! ;)