• Tout commence au vestiaire ...

     

    Ben forcément !


    Tu ne vas tout de même pas aller au hammam habillé !


    Ce n'est pas parce que tu es venu juste pour te détendre que tu ne vas pas te foutre à poil !


    Effeuillage en cours, mais sans technique particulière, je n'ai personne à exciter ...


    La serviette, la douche et plongée en vapeurs troubles.


    La respiration s'habitue à la moiteur, à l'odeur mentholée.


    Le corps se détend, les yeux se ferment pour apprécier ces instants de détente.


    Pourquoi cette sensation bizarre ?


    L'impression d'être épié !


    Pourtant il semble n'y avoir personne.


    Ah ! Tu as bougé et j'ai entraperçu ton mouvement !


    Tu n'es qu'une ombre dans le brouillard, sans forme distincte, mais tu semble te cacher pour mieux jouer le voyeur.


    Il n'y a pourtant rien d'excitant, ma serviette cache mes précieuses ...


    Après tout, fais comme tu veux, moi je suis là pour me relaxer alors, je retourne à mes pensées, à l'abri derrière mes paupières closes.


    Je me sens bien, paisible.


    C'est agréable de prendre du temps pour soi.


    Ca aussi, c'est agréable.


    Je ne vais pas relever mes paupières, on ne sait jamais, cela pourrait tout gâcher.


    Ces caresses sur ma cuisse sont douces et agréables, alors qui que tu sois, pour l'instant, je t'abandonne ma jambe.


    Dommage !


    Je t'ai laissé le champs libre et tu t'es envolé sans que je ne sache qui tu étais.


    Ma température intérieure atteint ses limites, direction la douche.


    Pas envie de jouer à cache cache dans les couloirs sombres, donc direction les transats.


    Moment paisible.


    Allongé, l'esprit libre, sans contrainte.


    Tellement si bien qu'au bord de m'assoupir.


    De nouveau une main aventureuse sur ma cuisse.


    Trop bien pour avoir envie de sortir de mon nuage cotonneux.


    On verra bien, ce qui arrivera.


    La main est douce, la caresse agréable.


    Une cuisse, puis l'autre.


    Les jambes.


    Le torse.


    Le bonheur aveugle.


    Mademoiselle s'est réveillé, tanpis, je suis trop bien dans le secret.


    L'imagination est plus forte que la réalité, ne pas savoir est d'ailleurs excitant.


    Toujours de la douceur partout sur mon corps, délicatesse totale.


    Mademoiselle reste zone interdite semble-t-il.


    Peu importe, je suis bien et couvert d'une tendresse anonyme qui contribue à m'enfoncer dans ce cocon de bien être.


    Tu continue à me couvrir de ses sensations douces et agréables.


    Oh ! Tu es d'un coup bien téméraire !


    Tu l'engloutie sans prévenir !


    A moins que ça ne soit un autre, qui lassé de te voir tourner autour a profité de tes préliminaires pour te dérober le trésor.


    Peu m'importe, je suis aux anges et même si je le voulais, mes paupières sont comme scellées.


    Ca ne m'étais jamais arrivé, mais je me sens si bien dans ce laissé aller total et conscient.


    Que d'agréables sensations, l'imagination qui turbine, et le corps qui profite.


    Voyage inattendu, surprenant.


    Moi, pourtant si prudent, me laissant porté vers l'inconnu, sans savoir et pourtant sans aucune angoisse, dans un bien être total.


    L'excitation qui monte.


    Ebullition intérieure.


    Je sens l'aboutissement de l'oeuvre arriver.


    Sans avoir pour autant envie d'ouvrir les yeux, je m'apprête à informer l'inconnu mécène que la fin est proche, que ces dons vont aboutir.


    Totale écoute de mon corps, pas même le temps de le dire, un doigt posé sur ma bouche pour me signifier que le silence doit être respecté, pour que l'oeuvre soit parfaite.


    Je sens la lave qui monte.


    Elle se confronte au palais qui emprisonne le haut du volcan avant que quelques coulures ne s'échappent pour longer mademoiselle, vite rattrapées par une langue experte, avide et assoiffée.


    Accalmie.


    Je sens la serviette rendre la pudeur à mademoiselle.


    Les yeux toujours fermés, profitant de ces sensations.


    Un "merci" murmuré à mon oreille.


    Et le secret est toujours bien gardé.

    « Et alors ?Comme les Dalmatiens ... »

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