• Déjeuner, promenade érectile et ...

    ... des pédés dans un brésilien !

    C'est comme ça.

     

    Avec un titre pareil, il ne peut s'agir que d'un feu d'artifices ...

     

    D'artifice, il n'est point question car tout fût naturel, sans tromperie, sans arrières pensées ...

    Même si ce fût tout de même un feu d'artifice de sensations, de moments merveilleux ...

    Ainsi donc, je me trouvais sur la terrasse ombragée, (surtout par les  nuages gris qui avaient décidé d'essayer de nous coincer entre ces murs pour probablement  nous pousser à rechercher la chaleur humaine), lorsque l'inconnu que j'allais découvrir dans quelques secondes entra dans les lieux.

    Les grandes baies vitrées durent probablement lui donner un avantage sur moi, car le ciel s'y reflétant, je ne pourrais l'apercevoir qu'une fois qu'il passerait dans l’entrebâillement à sa disposition pour rejoindre cette terrasse, lui par contre, devait pouvoir à loisir, observer l'étrange individu (l'individu c'est moi, pour ceux qui ont du mal à suivre) qui attendait son arrivée.

    Lorsque enfin il passa de l'ombre à la lumière, je pu constater qu'il est grand, mince et souriant (heureux pressage), j'arborais alors mon plus beau sourire, mais j'aurais pu tout essayer, il n'avait d'yeux que pour celui qui se trouvait assis en face de moi.

    Je commettais alors mon premier larcin, je volais d'un regard envieux et admiratif, ce pur moment de bonheur, de tendresse, d'amour, ce petit scintillement dans leurs yeux, celui de deux personnes qui s'aiment profondément et qui par un simple regard illumine d'une aura merveilleuse le lieux où leurs yeux se croisent.

    Ces deux là, ils s'aiment ...

    Et, grâce à eux, j'ai pu m'adonner à loisir à cette drogue qui me rend heureux, ces larcins, ces vols par regards indiscrets de ces instants intenses et précieux.

    Ben, quoi ?

    Vous pensiez que j'allais vous conter un rencard ?

    Hey ! C'est pas un PCF !!!

    Je profite juste d'une accalmie douloureuse pour finir ma grande épopée bordelaise.

    Le Poussin et son chéri, c'est d'eux que je vous parlais.

    Je découvrais donc celui qui a eu la chance de passer quelques années avant moi et de conquérir le cœur de mon Poussinet chéri d'amour.

    Maintenant, qu'on se connait le chéri du Poussin et moi, il sait que je vais continuer à honteusement et ouvertement faire du gringue à son chéri, mais il a une arme secrète m'a-t-il dit.

    Ne pouvant croire que je ne pouvais pas rivaliser et conquérir le coeur de mon Poussinet chéri d'amour, je lui en demandais la preuve !

    Il s’exécuta et je dois bien avouer après y avoir gouté que cela va être très difficile pour moi d'arriver à mes fins, mais je suis tenace alors je ne perds pas espoir.

    Mais que vous avez l'esprit mal tourné !

    Comme si le chéri du Poussin m'avait fait une gâterie !

    Certes il s'est amusé avec délice à jouer de la langue avec mes coucougnettes, mais de là à en faire une arme secrète !

    Non, je vous le dis, mais ne le répétez à personne, son arme secrète c'est sa tarte au citron.

    Quoi ?

    Vous voulez que je vous le décrive !

    Même pas en rêve !

    Je n'ai pas réussi l'exploit de le faire sortir des bois, pour le partager !

    Donc, nous commencions à faire connaissance autour d'un verre de vin de la région et de quelques grignoteries.

    Tout ce que vous pourrez tirer de moi (euh ! oui, t'es super mignon toi, mais on  en reparle après que j'ai fini, promis on va tirer ça au clair tous les deux) c'est qu'en fait, le blogomonde ça l'intrigue, il est surpris que de telles relations se nouent entre les acteurs de la blogo et que l'on puisse se sentir si proches et en fait se connaitre autant alors qu'on ne s'est jamais vu ou presque.

    Et puis, il est admiratif de tout qu'est-ce qu'on arrive à écrire (C'est surement parce que lui il écrit que des chiffres ! Ben, oui, il passe son temps à jouer avec pleins de zéros).

    Mon Poussin chéri d'amour, voulant me garder pour lui tout seul, il fallait que nous déjeunions pour que le chéri du Poussin s'en retourne travailler.

    De son propre aveu, l'après-midi fut laborieuse jusqu'à ce que les effets de la boisson qui accompagnait le repas ne passent.

    Pendant que le chéri du Poussin cuvait son vin s’acharnait au boulot, mon Poussinet chéri d'amour et moi, commencions une promenade dans la ville défiant les nuages qui finirent par se retirer en fin d'après-midi.

    Malheureusement, ils réussirent tout de même à rester présents assez longtemps pour m'empêcher de contempler les corps à moitié dénudés des jeunes sportifs qui normalement se déhanchent sur l'esplanade que mon Poussinet chéri d'amour me faisait visiter.

    Que ne ferais-je pour mon Poussinet d'amour chéri ?

    Il me fit marcher et marcher (heureusement Bordeaux n'est pas comme Angers ! C'est plat Bordeaux !).

    Il en profita même pour me faire un cours hautement qualifié, qui me permis de comprendre certaines érections (d'ailleurs, il m'a promis d'en faire un post, alors je ne saurais trop vous recommander que de surveiller ses parutions).

    Nous déambulions donc dans les ruelles piétonnes et commerçantes, lorsque mon Poussinet chéri d'amour, se retrouva dans l'obligation de rouler des yeux d'étonnement.

    En effet, le Virus se retrouva en l'espace d'un éclair dans les bras d'un garçon qu'il embrassait.

    Le hasard avait fait que je croisais dans cette ruelle un ami de longue date (un de ceux qui étaient là lorsque j'en ai eu besoin lorsque W. décida de ne plus partager sa vie avec moi) qui avait quitté Paris, pour rejoindre sa région natale.

    Il ne pouvait y avoir de telles retrouvailles sans s'arrêter à la terrasse d'un café pour partager ensemble une boisson bien méritée (ben, vous avez  oublié que mon Poussinet chéri d'amour m'a fait marcher et marcher ...).

    Nous étions donc 3 gays à la terrasse d'un café et ceux qui ont osé passer par la case blogobouffe peuvent aisément imaginer à quel point le moment était triste.

    Nous évoquions le passé, mon Poussinet chéri d'amour faisait la connaissance de mon ami et nous passions un agréable moment ensoleillé avec quelques beaux spécimens de la gente masculine locale qui passaient dans la rue pour nous abreuver les mirettes.

    L'ambiance étaient si agréable que nous n'avions pas envie de nous séparer, pourtant il fallait bien que chacun de mes comparses retrouve son chéri officiel.

    Cruel dilemme !

    La solution apparut d'elle-même !

    Je n'avais personne à qui téléphoner, mais mes compagnons eux, oui !

    C'est donc tout naturellement que la terrasse se retrouva quelques dizaines de minutes plus tard, ornée d'une tablée de 5 pédés (non, on a pas fait des petits, ce sont les chéris de ces messieurs qui nous ont rejoint !).

    L'ambiance battait son plein, j'en profitais pour encore voler du regard quelques instants de complicité entre les deux tourtereaux qui m'hébergeaient pour la nuit, nous partagions un apéro qui ouvrait les festivités qui allaient se dérouler.

    La petite bande commençant à avoir faim, sur les conseils de mon ami et de son chéri, nous nous dirigeâmes vers un restaurant brésilien dont la spécialité est l'embrochage grande taille.

    Qu'allez-vous imaginer ?

    Comme si les restos ne vous laissaient entrer qu'après vérification que vous êtes TBM (je ne boufferais jamais, moi, si c'était le cas !).

    Ils font juste des brochettes géantes sur des espèces d'épées.

    Heureusement qu'il n'y avait pas grand monde dans le resto, car nous avons été quelque peu bruyants avec nos rires en cascade.

    Bref, une bien belle soirée, pleine de bonne humeur.

    Et puis, le lendemain matin, après avoir serré mon Poussinet chéri d'amour dans mes bras et avoir eu le coeur serré de le voir partir travailler, je passais sous la douche avant de voir le chéri du Poussin pour un café et un au revoir chaleureux, et je prenais la route pour Angers.

    « Jean PaulPlus que ... »

  • Commentaires

    8
    Dimanche 26 Juin 2011 à 12:34

    @ Poussin :

    SI je voulais faire le tour de la ville, c'est pour que tu ne succombe pas à mon charme ravageur.

    Une après-midi seuls tous les deux dans un nid douillet, nous aurions forcément fini par jouer, ce qui ne m'aurait pas déplu ...

    7
    Dimanche 26 Juin 2011 à 12:32

    @ L"homme du Poussin :

    Pour mon grand malheur tu as d'autres atouts !

    Sinon tu ne pourrais plus crâner en insistant sur TON Poussin d'amour.

    Quant à te décrire, ce n'est pas par fainéantise mais juste pour respecter ta volonté de rester dans l'ombre.

    6
    Dimanche 26 Juin 2011 à 12:28

    @ PQ :

    "Si voler un regard était un crime", serait mieux.

    Je ne sais si c'est un crime, mais j'adore ça, même si j'ai à chaque fois l'impression de m'immiscer dans l'intimité de ceux avec qui je partage sans leur demander ce moment particulier.

    5
    Dimanche 26 Juin 2011 à 12:24

    @ Traileurfou :

    Je vais finir par t'appeler Flatteurfou !

    4
    Le Poussin Profil de Le Poussin
    Vendredi 24 Juin 2011 à 17:17

    Je te signale juste que c'est toi qui a insisté pour faire le tour de la ville !!...et en plus c'était le minitour :)) faut dire qu'avec le vin que nous avons bu ça ne nous a pas aidé;;;;


    en tout cas nous pouvons remettre le couvert quand tu veux !!


    bises


    @ L'homme du Poussin : tu es bourré d'atouts c'est certain :) bisous mon Homme

    3
    L'Homme du Poussin
    Jeudi 23 Juin 2011 à 13:39

    Mon arme secrète!!!!!! MDR   j'espère avoir d'autre atouts mon cher Virus car imagine une seconde que les citrons disparaissent de la surface de la terre, que deviendrais-je sans MON Poussin d'amour! Blague à part, c'était une bien symapthique soirée brésilienne. Maxi bise à toi.

    PS : Merci de ne pas me décrire, ça m'arrange et toi ça t'enlève une épine du pied 

    2
    PQ
    Mercredi 22 Juin 2011 à 22:25

    ci voler un regard serait un crime alors ne regardez pas mon casier judiciaire..monsieur le juge !

    1
    traileurfou
    Mercredi 22 Juin 2011 à 13:50

    C'est toujours un plaisir de te lire et quand tu rencontre ton poussin chéri d'amour on devine une énorme complicité et une grande tendresse .C'est bluffant grâce à ton récit on a l'impression d'y être avec toi.  



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