Les outils modernes, par le biais du web, ont quelque peu changé la donne dans le jeu de la séduction, mais cela ressemble toujours au jeu du chat et de la souris, un peu à la court après moi que je t'attrape ...

Quand on a plus les moyens financiers, et d'autant plus quand le corps vous rappelle que vous n'avez plus 20 ans, il est difficile de sortir régulièrement dans les endroits appropriés (encore faut-il les connaître ! et qu'il en existe toujours !) pour trouver le prince charmant où ne serait-ce qu'un partenaire pour un moment de plaisirs partagés (qui peut aussi être renouvelé si affinités).

Les possibilités deviennent alors limitées et l'on se rabat sur les supermarchés de la quéquette ou sur le fameux facebook (et oui, le social network in the move peut vous permettre de trouver des plans cul !).

Le Virus étant très joueur et ayant le jeu de mots facile (même s'ils sont souvent pourris), il lui arrive fréquemment d'user d'ironie en réponse aux news qu'il trouve sur les murs (c'est la façade à peindre des profils facebookiens) de ses boucamis.

C'est ainsi, qu'a démarré un jeu du chat et de la souris, basé sur le postulat d'une partie improbable à multiple joueurs.

Là où le jeu se complique, c'est lorsque l'un des joueurs de mots, le plus jeune, le plus mignon, que le Virus y se ferait pas prier pour le prendre dans ses bras, attiré par l'odeur du mâle ironique sexuellement plaisantin, commence par lui demander de devenir un boucami.

Le Virus accepte, il est bon bougre et le demandeur carrément craquant.

Mais cette manoeuvre n'avait pour but que de permettre l'utilisation de la fonction "tchat privé entre boucamis".

Et là, le petit playboy commence à carrément chauffer le Virus avec des insinuations qui n'en sont pas ! Des propositions sans quiproquo possible, bref, il me propose un plan cul !

Ayant par l'ami d'origine, eu quelques informations sur ce magnifique playboy et ne voulant en aucune manière provoquer un scandale qui pourrait gêner l'ami en question, je lui demande son avis sur la situation.

Tout en me recommandant d'être méfiant (mais je le suis de toute façon), il me donne carte blanche (hé hé !).

Me voilà donc en train, de continuer la négociation avec le playboy !

Petit à petit, j'éclaircie la situation et finis par obtenir une information qui me confirme mes doutes à savoir "Je ne suis pas son genre de mec" (étonnant ! non ?).

Le playboy étant provincial, la séance de galipettes était prévue au sauna puisqu'il avait prévu de s'y rendre avec des amis (chouette une partouze avec rien que moi et pleins de playboys !).

Ne voulant pas me déplacer pour rien, je finis par lui dévoiler la tronche de cake du Virus, la vraie pas celle avec des pétales blancs couverts de gouttelettes qu'il peut voir sur mon profil facebookien !

Visiblement, il semble toujours motivé à me faire déplacer !

Le Virus attiré mais pas trop con non plus (un peu c'est déjà beaucoup faut pas pousser trop loin non plus !) continue à prêcher le faux pour savoir le vrai, d'autant que l'épongeage du fiévreux à eu pour conséquence de lui filer la goutte au nez, et qu'il a donc été clair avec le playboy qu'un déplacement n'était envisageable que dans la mesure où il ne pouvait résister à l'envie de faire frissonner mademoiselle.

Aux dernières nouvelles, il est possible que sa virée parisienne soit annulée (vu la motivation du Virus à aller se plonger dans la vapeur, il ne risque pas de pouvoir vérifier l'information).

Alors peut être aurai-je l'occasion de vous conter un nouveau PCF ! Qui vivra verra !