• L'audit.

    C'est comme ça.

     

    Personnellement, un Virus, comme celui qui hante ces lieux, passerait son temps à faire du rentre-dedans à mon chéri à moi, je ne me gênerai pas pour lui rappeler que ce chéri là (le mien donc), il est chasse gardée !

    Vous comprenez donc pourquoi, le Virus était fort intrigué par ce chéri silencieux (pas le mien, mais le chéri de mon Poussinet chéri d'amour).

    Il m'a fallut à de nombreuses reprises bousculer ce chéri silencieux en allant même jusqu'au chantage pour le faire sortir de son mutisme.

    Et je dois bien avouer, que je suis plutôt fier d'avoir réussi à lui faire poser son premier commentaire webesque sur mon blog et surtout par un habile coup de maitre, lui avoir fait faire l'interview de la mort qui tue (mais si rappelez-vous ! Ou alors cherchez ).

    C'est par ce biais que je confirmais que le nouveau chez-eux de Poussin et son chéri était un énorme chantier qui nécessitait un audit d'expert comme moi.

    Vous me connaissez, je ne pouvais donc faire autrement que de me dévouer pour remplir cette mission.

    J'avais donc pris soin de mettre dans ma valise mon casque de chantier et mes chaussures de sécurité (ben oui, quand on fait un audit de chantier, on se  protège pour pouvoir en repartir et faire un rapport circonstancié).

    Me voilà donc sur la route du chantier, près à faire une analyse approfondie du sujet.

    Je ne vous rejouerai pas la scène du bogosse brun qui m'ébranla un peu (dommage, en déplaçant une voyelle, c’eut pu être une apothéose de plaisir) juste avant que je ne décroche mon téléphone pour informer mon Poussinet chéri d'amour que j'allais arriver pour cette inspection en règle dans environ une heure.

    Monsieur GPS toujours efficace, m'amène donc ainsi devant le lieu où je devais découvrir qui se cachait derrière cet étrange pseudo de "l'homme du Poussin" et en profiter pour remplir ma mission d'auditeur implacable et objectif.

    Je trouve une place pour me garer et je vois arriver mon Poussinet chéri d'amour, tout sourire, qui vient m'aider à porter mes valises.

    Déjà, très mauvais point, l'éclairage laisse plus qu'à désiré (puisque inexistant au jour de mon passage) dans cette espèce de labyrinthe où l'on peut sentir la présence de carcasses métalliques et où l'on fait comme l'on peut pour ne pas se tordre le pied afin d'atteindre l'escalier de la mort situé au fond de cet immense garage.

    L'ascension est dure, mais une fois en haut, on entre dans l'antre.

    J'avais tout prévu sauf ma lampe frontale !

    Vu l'état d'avancement du chantier, je préconise d'envoyer uniquement des auditeurs nyctalopes plus aptes à y voir clair en eaux troubles, ou alors d'envoyer un électricien pour poser ça et là quelques sources lumineuses.

    Une fois mes valises posées, je m'empressais de déballer sous les yeux ébahis de mon Poussinet chéri d'amour mes coucougnettes qui avaient été délicatement emballées à carcassonne.

    La gourmandise étant un péché partagé par les occupants des lieux, mon Poussinet chéri d'amour se fit violence et attendit le retour de l'homme mystère avant de déballer mon présent et de mettre en bouche mes succulentes coucougnettes (Imaginez la scène, deux mecs roulant dans leur bouche et sous leur langue, mes coucougnettes ! Non, ce n'est pas un fantasme ! C'est un souvenir !).

    Nous devions donc attendre l'arrivée de l'homme sorti des bois (ben oui, il y en avait un qui bossait, lui ! Etait-ce un plan machiavélique pour me laisser en tête à tête avec mon Poussinet chéri d'amour ? Peut-être une forme de corruption pour que mon rapport d'audit soit plus indulgent ?) et qui devait déjeuner avec nous.

    Mon Poussinet chéri d'amour en profita donc pour me (Non, pas tout de suite, attendez un peu avec vos idées perverses !) faire faire le tour du chantier, afin que je puisse établir le présent rapport.

    Je découvrais donc les lieux.

    Je dois bien avouer que les deux zigotos, ils ont du goût (En matière de décoration, parce qu'au moment de la visite du chantier, je n'ai pas utilisé mes papilles gustatives pour les gouter, d'autant qu'il n'y en avait qu'un seul de présent ! Faudrait suivre un peu !).

    C'est tout beau, tout joli chez eux !

    Et franchement, à part quelques bandes de scotch anti-bavures à peinture (à peine visibles, sauf pour un œil aguerri comme le mien) qui trainent encore, parce qu'il reste quelques petites touches de peintures par ci par là à poser, l'endroit n'a de chantier que son manque d'éclairage dans les endroits les moins stratégiques, mais c'est prévu pour bientôt, selon le chef de chantier.

    Bref, un petit nid douillet, à l'image de ses occupants, tout en finesse et discrétion, pas de décoration tape à l’œil, sobriété, modernisme (vachement agréable quoi !).

    Ma mission ayant été accomplie, il nous restait un peu de temps avant l'arrivée de l'homme mystère, que nous avons mis à profit pour quelques préliminaires reprendre mon Poussinet chéri d'amour et moi là nous avions du nous interrompre sur le quai du métro lors de sa visite parisienne.

    Soudain, un bruit de clé, de serrure et de porte, retentit.

    L'homme mystère était sur le point d'apparaitre devant mes yeux.

    Mais vu le titre du post, je me vois dans l'obligation de vous annoncer que ce sera pour le prochain épisode.


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  • Commentaires

    2
    Dimanche 26 Juin 2011 à 12:19

    @ Poussin :

    C'est de la jalousie !

    Tu es ma star et c'est déjà pas mal !

    Ah ! Je me la pète un peu sur ce coup là !

    Oui, bon d'accord, mais ça marchera peut être un jour dans ma tentative de séduction du Poussin ...

    1
    Jeudi 16 Juin 2011 à 12:05

    Les lumières sont installées sauf dans le garage...problème de copro à priori...nous commençons à metttre notre petite touche par ci par là...


    en tout cas tu ménages le suspense jusqu'au bout j'ai hâte de lire la suite !!


    en revanche tu vois je ne suis pas une star...je n'attire pas grand monde :)


     



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