Ce n'est pas lui le bogosse brun,

mais il aurait pu être son frère, enfin presque ...

Comme je connais vos désirs pervers de connaitre tous les détails croustillants qui ont fait de mes vacances une réussite, je vous livre maintenant le dernier opus.

Oh ! Hey ! On se calme !

Je parlais juste du dernier opus "coquin" (quoi que ...).

Vous n'imaginiez pas que je n'allais pas vous raconter mes frasques bordelaises !!!

Passer 24 heures avec sexy Poussin, c'est une occasion unique de vous faire la nique que je n'allais pas rater, d'autant qu'il a quelque peu défloré le sujet concernant mes coucougnettes.

Ben oui, je suis généreux que voulez-vous, un beau docteur canon, je ne peux m'empêcher de lui proposer de déguster des petites choses délicieuses ...

... mais je m'égare, reprenons le dernier épisode épique de mes frasques avant celles de Bordeaux.

D'ailleurs, lorsque le bogosse brun est passé dans ma vie, j'étais justement sur la route de Bordeaux, pour aller passer une journée délicieuse avec mon poussinnet d'amour chéri ...

... oups, je m'égare encore.

Mais que voulez-vous, il y a des garçons comme ça qui vous rendent tout chose et que l'on ne peut s'oter de l'esprit, alors quand on a la chance de pouvoir les rencontrer on en profite un max ...

Donc, j'avais pris la route de bonheur de bonne heure, et les kilomètres de bitumes se déroulaient sous mes pneus.

Comme, je le lui avais annoncé, je devais passer un petit coup de rein de fil au Poussinnet lorsque je ne serai plus très loin.

Une centaine de kilomètre avant l'arrivée, soit environ une heure avant de poser ma bouche sur la sienne sur sa joue, distance qui me paraissait correcte, je devais faire une pause pour l'appeler et comme en plus, il me fallait remplir le réservoir pour que la voiture continue de rouler ...

Me voilà donc sur une station service, après avoir fait le plein du réservoir et le vide de ma vessie, en train de fumer une clope en dégustant un café et pensant qu'une fois près à repartir j'aurais le grand plaisir d'entendre la voix du Poussinet.

Le nez en l'air, me vidant la tête pour finir les derniers kilomètres, je ne l'ai pas vu arriver.

Il fit un bruit qui m'obligea à tourner la tête vers lui et là, je l'aperçu.

Juste à peine plus grand que moi, arborant une chevelure brune un peu longue mais pas trop, mais qui avait l'avantage de lui conférer un côté encore plus sexy.

Ce jeune homme d'une trentaine d'année, se baladait avec un sourire du genre qui fait totalement fondre le Virus et des yeux bleus verts qui lui donnait un regard auquel le Virus ne résiste pas non plus.

Un putain de canon ! 

Il est debout et scrute les lieux à la recherche de je ne sais quoi ...

Mais putain qu'il est mignon !

Lui c'est où il veut, quand il veut et en plus il ne paye pas ...

Nos regards se croisent, il semble me sourire (je n'ai pas mes lunettes pour voir de loin donc je ne suis sûr de rien).

Mais, je rêve !

Il vient vers moi !

Non, tu ne rêves pas le Virus, il se dirige tout droit sur toi.

"Tu vas où ?"

"Euh ! Bonjour ! A Bordeaux et toi ?"

"Pas par là, malheureusement !"

Là se produit un blanc, le temps que mon cerveau analyse cette dernière phrase qui me semble ne pas être aussi anodine qu'elle en à l'air.

Mais il reprend avant même que je n'ai pu trouver quoi que ce soit pour réagir.

"Oui, c'est vraiment dommage ! J'aurais bien aimé que tu me prennes en stop ...

... et que tu me prennes tout court ! "

Là, il y a encore eu un petit blanc, parce qu'il me fallait accuser le choc.

"Pour le stop, visiblement c'est rapé, mais pour le tout court, ça peut toujours se faire ! Tu as un peu de temps ?"

"Euh ! Faudrait que je me trouve une voiture pour aller à ma réunion entre pote, mais c'est vrai, que c'est très tentant et puis ce n'est pas grave si j'arrive un peu en retard, alors oui, pourquoi pas ! "

Mademoiselle commencait à se sentir toute frétillante pensant qu'elle allait enfin pouvoir cracher son venin, parce que là, vu que le mec me plaisait carrément, elle ne pouvait pas ne pas exploser de joie.

Soudain, retenti un klaxon.

Une voiture avec deux garçons plutôt mignons s'arrête non loin de nous et celui côté passager fait des signes à mon bogosse brun.

"Excuses-moi deux minutes" me dit-il.

Puis, il fait les quelques pas qui lui permettent de rejoindre le véhicule qui attendait, il discute quelques instants, puis revient vers moi.

"Désolé, ce sont des potes et on va à la même fête ! Une prochaine fois peut être ! ".

Et me voilà comme un couillon, avec un début d'érection, le regardant monter dans la voiture qui démarre en trombe.